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Transition écologique – engagement citoyen et associatif ?

[#Rapport] « La transition écologique : enjeux et impacts pour l’engagement citoyen et associatif. » ✔

LE HCVA  – Haut Conseil à la vie associative a publié un rapport très instructif, qui rappelle les enjeux d’une « transition juste » et la nécessaire articulation entre transition écologique et lutte contre la pauvreté. Une articulation dont s’est emparée de longue date un secteur associatif, au cœur d’innovations et de pratiques riches d’enseignement pour une société en quête de modèles, avec des associations qui intègrent, elles aussi, ces enjeux dans leurs actions au quotidien et dans leurs projets associatifs.

▶ Le rapport propose une relecture des collaborations entre acteurs associatifs, au regard d’un cadre de coopération mouvant avec les institutions et qui évolue vers une forme de « régulation concurrentielle ». Une coopération inter associative, pourtant essentielle en tant que levier déterminant pour une transition qui intègre toute la diversité des acteurs et actrices de terrain – et leurs pratiques, parfois innovantes, au plus proche des territoires, et des citoyens et citoyennes qu’elles représentent.

▶ Côté plaidoyer, ce rapport souligne aussi sur le rôle que joue et doit continuer à jouer ce secteur associatif sur l’évolution de l’environnement normatif qui accompagne ces transitions.

▶ Côté « engagement citoyen », le rapport aborde les différentes formes de mobilisations citoyennes qui s’organisent à différents niveaux et avec différents acteurs. L’occasion notamment d’aborder les questions du durcissement des formes d’engagement (et de revenir sur la réponse répressive), et des conditions d’un dialogue qui permettent de (re)poser un cadre de coopération tenant compte des différentes parties prenantes et favorisant de fait la participation citoyenne, mieux prise en compte par les pouvoirs publics.

#cooportunité ?

Un rapport qui offre donc une analyse poussée, qui pointe notamment de nombreuses vigilances, et propose des recommandations intéressantes. Mais il s’agit là aussi d’une plongée dans une lecture instructive qui permettra à tout un chacun de mieux appréhender l’action associative aujourd’hui et demain, et les enjeux auxquels elle doit faire face, pour construire, ensemble, cette société plus juste, plus solidaire au regard d’une transition écologique incontournable…

Un travail mené à titre #bénévole, comme cela est mentionné dans le rapport !

Accéder au rapport ici !

Daniel RENAMBATZ

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#associations #vieassociative #engagement #transitionécologique

Les années ne se feront pas sans nous !

Ne pourrait-on pas se dire naïvement que les années ne se feront pas sans nous, comme les précédentes et comme celles à venir ! Au cœur de nos engagements respectifs…

Le « monde » tel qu’on l’a connu laisse place à l’inconnue – avec un entre deux compliqué à appréhender tant l’accélération des changements est brutale. L’inconnue, certes anxiogène, est aussi une variable porteuse d’espoirs ! Le monde se transforme avec toutes les imperfections que l’on connait mais aussi avec toutes ces dynamiques porteuses de réponses ou du moins de « possibles ».

L’équation à résoudre, est une équation à plus de 8 milliards d’inconnus !

Face à cet apparent chaos, n’est-il pas utile de se (re)dire que ces milliards d’êtres humains comme vous et moi, continuent à (sur)vivre dans une société qui se (ré)organise – comme elle le peut. Avec une vision pessimiste d’un monde qui se meurt, « on » nous pousse peu à peu dans une existence quasi schizophrénique : entre ce que nous faisons au quotidien (nos actions), ce que nous aimerions faire (nos envies), ce que nous devrions faire (les injonctions) et ce que nous pourrions faire (nos capacités).

Plutôt que de perdre « les sens », à nous de trouver individuellement un peu d’équilibre dans nos postures, à la maison, au travail, au quotidien, et collectivement aussi, au delà des clivages qui rongent petit à petit ces espaces d’humanités où les interactions sociales sont à vivre, aussi, comme des forces créatrices…

Faire de ces de 8 milliards, un capital solide pour investir les champs du vivre ensemble et du faire ensemble par exemple ?

Et pour essaimer un peu plus à partir de ce capital, les associations, tout simplement comme une évidence ?

Un papillon polinisateur

Forcément , il est cooportuniste de revenir à une plus petite échelle en rappelant que la vie associative permet d’investir à taille humaine dans ces nombreux champs des possibles.

Une façon assez simple de (re)mettre une petite pièce dans la machine – ou d’humain dans nos pratiques et repenser ainsi une relation parfois trop fonctionnelle au monde ? In fine, de (ré)parer le monde de ses plus belles et frêles couleurs? Années après années, qu’elles soient toutes pleines de #cooportunité, d’#engagement et de #confiance ?

Daniel RENAMBATZ

Que ferions-nous de notre temps libre si il n’y avait pas de bénévolat ?

Je sens que ça fait sourire et c’est bien normal !

Du temps libre ? Mais voyons : on en manque cruellement.

Alors si nous en récupérions, nous pourrions tout simplement faire certaines choses que nous ne pouvons pas faire par manque de temps ! Beaucoup de temps libre, d’ailleurs car le bénévolat, ça prend beaucoup de temps !
👉 Alors, commençons d’ailleurs par rappeler un petit principe : le bénévolat, ça prend le temps que l’on souhaite donner ✔

📑 Bon, du coup, nous irions par exemple faire du sport. Ou encore, profiter (avec vos enfants aussi, pourquoi pas) des activités culturelles mise en avant par exemple par notre belle ville. Faire de la randonnée ou du vélo avec d’autres personnes que nous ne connaissons pas. Faire de la chorale, de la photo, de la pétanque, de la plongée, du yoga, de la peinture, du dessin…

Qui propose bien souvent ces activités, à des tarifs plutôt attractifs – voire pas de tarif du tout ? Les associations sportives, culturelles, socio culturelles…

Alors que ferions-nous de notre temps libre si il n’y avait pas de bénévolat ? Car association = bénévolat, non ?!

Rappelons d’ailleurs, que certaines personnes ont du mal à trouver ce temps libre « pour sortir, ne serait ce qu’un peu, la tête de l’eau ». Une expression qui englobe tant de situations de détresses à des degrés divers, mais qui a le mérite de rappeler que profiter de son temps libre, de loisirs, de souffler… seul, seule ou en famille est parfois aussi un luxe !

👉 Et de nombreuses associations intervenant dans le social notamment interviennent aussi pour faciliter ou tout simplement permettre l’accès à ces personnes en difficultés, à différentes activités à faire, sur ce fameux temps libre (et donc de trouver des solutions pour trouver un peu de temps libre ou joindre l’utile à l’agréable) ! ✔

Bref, vous m’aurez compris si vous avez tout suivi : heureusement, le bénévolat est une composante intégrante de notre société, du vivre ensemble, du faire ensemble, du lien social quoi !

Alors, je le redis : que ferions-nous de notre temps libre si il n’y avait pas de bénévolat ?

📆 #JounéeMondialeBénévolat

Daniel RENAMBATZ
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#engagement #associations #bénévolat #solidatité #VivreEnsemble #FaireEnsemble

2022… avec le Contrat d’Engagement Républicain !

2022 est belle et bien lancée…

Et avec le Contrat d’Engagement Républicain, qui conditionne désormais l’obtention d’un agrément d’Etat, d’une subvention publique ou pour accueillir un jeune en service civique pour les associations et fondations, le message est fort :

Rendre l’aventure associative plus complexe, plus risquée et plus incertaine !

Une lecture inquiète de la situation, certes, mais la vigilance est de mise pour tout un secteur si essentiel pour la vie de la Cité.
  1. Plus complexe, au regard des « obligations » qu’il crée pour sa mise en œuvre et dont les contours restent encore flous.
  2. Plus risquée, au regard aussi des nouvelles responsabilités qui pèsent sur les « dirigeants associatifs ». Ou encore si l’on tient compte du pouvoir d’interprétation très large donné à l’administration, pour décider d’une sanction.
  3. Plus incertaine, car pourrait exposer un peu plus cette belle aventure justement à ce pouvoir d’interprétation – et au risque d’arbitraire qui pourrait en décourager plus d’un. Au-delà du fait qu’il pourrait tout simplement limiter, freiner voire stopper une aventure pour celles et ceux qui ne pourraient pas faire valoir leurs droits correctement, faute de temps, d’énergie, de conseil, ou tout simplement parce qu’il sera trop tard.
Bref, il semble déjà un peu loin cet esprit de la loi 1901 dont nous fêtions il y a peu le 120ieme anniversaire.

Comme exprimé par Le Mouvement associatif dans un communiqué de presse au début du mois : « Tant sur le principe que sur les modalités, il a fait part de ses inquiétudes quant aux risques induits pour la liberté d’action associative. Celle-ci est essentielle à notre démocratie et contribue à faire vivre les principes de la République, y compris dans sa dimension d’alerte, d’interpellation et de contestation ».

Un outil protecteur ?

Alors bien entendu, ce nouveau dispositif « est un outil protecteur qui garantit la liberté d’association et ne permettra d’entraver que les associations qui dévoient ce statut pour véhiculer une forme de séparatisme et pour s’organiser contre la République et ses valeurs » comme le précisait Madame Schiappa, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté en février 2021 lors d’un entretien publié par Michel Lulek sur Association Mode d’emploi.

Mais il donnera aussi les moyens à celles et ceux qui ne se poseraient pas trop de questions de limiter ce fait associatif qui s’apparenterait, à leurs yeux, peut-être un peu trop à un « contre-pouvoir », à un engagement politique au sens noble du terme bien loin de celui qui parfois court les plateaux TV et nos campagnes en ces temps indécis. Ou encore qui s’intéresserait d’un peu trop près à des sujets qui n’intéressent « pas grand monde ».

Défiance ou confiance, le difficile équilibre …

Bref, on a bien failli croire qu’il serait plus simple de motiver des bénévoles à prendre des responsabilités associatives. Il semble désormais nécessaire de se mobiliser encore et encore en faisant preuve de la plus grande vigilance a minima. Il y a certes beaucoup de « peut-être » et de conditionnel ici, mais aussi un contexte où certaines postures et positions dans le débat politique donnent à réfléchir.

Par Daniel RENAMBATZ

Vivre et construire ensemble au travail!

#QueteDeSens

En quête de sens au travail ? Prendre le mot « sens » sous l’angle  «direction» ! Une direction individuelle dans un monde où la dimension collective nous impacte toutes et tous au regard de toutes ces interactions sociales qui nous « définissent » ! Et puisque celles-ci nous définissent, (re)questionnons nous sur la façon dont nous construisons, vivons, nourrissons et entretenons ces interactions ! Tant dans nos vies personnelles que dans nos vies professionnelles. Dans ce cas précis, elles ont pris une place si importante au fil du temps qu’il est important de les relire à l’heure où nous avons toutes et tous vécu des moments plus ou moins compliqués à l’heure de la Covid-19 !

D’autant plus important que, en avançant dans nos vies, nous traversons de façon quasiment « schizophrène » et quotidienne, une époque où les enjeux sociétaux, les questions existentielles et humaines nous amènent à faire un écart si grand entre nos valeurs, nos idéaux, notre philosophie et ceux du collectif « travail » auquel nous contribuons d’une façon ou d’une autre, à notre échelon quel qu’il soit – même si parfois certaines personnes s’amusent à déconstruire la chaine de valeur qui leur permet de briller. Il fallait que je la place, c’est fait 😉!

Joindre idéalement les deux bouts d’un fil assez fragile plutôt que de l’étirer davantage à en user toute l’élasticité à force «d’épreuves», de contradictions et autres, et qu’il finisse par rompre un jour ou l’autre, avec les différentes formes d’expression qui pourront caractériser ce moment où une partie de notre vie s’écroule. Parce que justement le «fragile équilibre » qui fait sens pour nous vient de rompre ! Ce fragile équilibre représente cette tension permanente qui arbitre au quotidien la façon dont on vit et revit les événements, ou encore, dont on survit ou s’épanouit de jour en jour.

Ce point d’équilibre que l’on recherche constamment. 

Cette tension qui nous amène parfois à débrancher la prise de façon plus ou moins violente ou maîtrisée, parfois malgré nous, ou à nous électrocuter aussi. Mais aussi pour un certain nombre d’entre nous, et ça existe – mais s’exprime sûrement moins – à nous nourrir, nous alimenter pour vivre le monde à notre façon, et notamment cette vie professionnelle !

C’est là que je parlerais de #cooportunité!

Cet état d’esprit qui permet de voir le monde différemment, et surtout, de « (ré)enchanter ensemble une relation parfois trop fonctionnelle au monde ». Du bla-bla, mais j’aime cela « blablater » des choses absurdes – ou tout simplement simplistes ! D’une simplicité effarante, que de « remettre de l’humain au cœur de nos pratiques ». Je parle souvent de la « #Pausebénévole », d’ailleurs, ce biais détourné qui permet de (ré)apprendre l’autre…

Cooportunité = coopération + opportunité

Mais au final, quel est le but de cette opportunité de coopérer qu’il faut savoir saisir?
  1. Profiter de ces interactions nombreuses, où l’on peut apporter/recevoir, dans un premier temps, de l’#humain qui «semble» parfois cruellement manquer dans ce monde du travail. Chose qui se questionne aussi parfois puisque la crise que nous venons de traverser – gageons qu’elle soit presque derrière nous – nous a montré aussi que le manque d’interactions au travail (et ces visios à répétition) générait un manque de contacts… humains! J’insiste sur le « semble », car parfois l’agneau se cache dans les détails (celle là elle m’est venue comme ça et je ne la changerai pas car elle parle je pense 😉). Une petite parenthèse que j’ouvre et referme aussi sec «(Ré)apprendre l’autre », la #confiance à (re)construire, voilà !
  2. Et dans un second temps – j’allais perdre le fil de la phrase : apporter notre contribution au #changement que l’on souhaite. Car une fois revenus au plus petit dénominateur commun au sein d’une #organisation quelconque, retrouver une place dans l’organisation fonctionnelle, c’est aussi comprendre le rôle que l’on peut jouer, ou je préférerais dire « que l’on doit jouer » au travail, dans cette quête de sens, objet initial de cet article.

Car même si parfois (souvent ?), certaines personnes s’amusent à déconstruire la chaine de valeur qui leur permet de briller (et de deux !), il est admis, de fait, que nous faisons partie de la chaine de valeur… D’ailleurs, cette petite réflexion ne vaudrait -elle pas pour l’ensemble de notre société, mais nous en reparlerons dans les XX tomes que je n’écrirai jamais sur la question, le sujet étant trop vaste, et d’autre s’y étant déjà attelés – collectivement depuis des siècles !

Et donc?

Alors, dès lors que nous aurons (re)compris que nous faisons partie de la « chaîne de valeur », il est tant d’essayer de boucler une première boucle avec notre bout de fil, ou du moins de rapprocher au mieux les deux extrémités qu’elles pointent dans une même direction, dans le meilleur des cas, ou que cela puisse diminuer la tension et qu’elle soit à « voltage compatible » et relâcher la pression afin de rendre l’équilibre moins fragile, moins précaire et plus acceptable. Car, cette quête de sens au travail, passera toujours par ce subtil équilibre à penser tout au long de la vie pour panser au mieux ce qui nous fait défaut, en l’occurrence ce grand écart émotionnel que nous vivons régulièrement entre vie personnelle et vie professionnelle. Une situation que l’on retrouve sûrement quelque soit son statut professionnel, indépendant, salarié… Mais peut être me trompe -je !

  • Alors exprimons ensemble nos valeurs, nos idées!
  • Coconstruisons à notre humble niveau!
  • Soyons force de proposition pour qui pourra l’entendre!
  • Saisissons les occasions d’impulser ce changement!
  • Ayons confiance en nous et aux autres afin de redonner du sens à notre travail et à celui des autres…
ESSAYONS !

Nous participons toutes et tous à la mécanique monde ! Nous serons le changement !

Daniel Renambatz

UN BÉNÉVOLAT P(E)ACE MAKER ?!

Le mauvais de jeu de mots que j’ose car ma réponse est définitivement oui !

« Pacemaker » ?!

Prenons le temps d’y réfléchir : il stimule quand le « rythme cardiaque est trop faible ou s’interrompt, et envoie une impulsion électrique au cœur qui déclenche un battement cardiaque » ❤️.

À l’épicentre d’une société en proie au doute et se questionnant constamment sur ses « valeurs » : il ramène toujours et encore au plus petit dénominateur commun, l’humain, doté d’un cœur à stimuler sans cesse – ce que nous aura aussi appris cette crise que nous traversons. Socialement, il invite à la rencontre, à la fraternité et l’entraide, au partage et la solidarité. Par nature, Il associe à l’autre ! On parle bien de #vieassociative !

« Peace maker » ?!

Vecteur de « paix sociale », il participe du #contratsocial et de la recherche constante de l’équilibre dans les relations humaines, sociales, économiques – dans les interactions du quotidien ! Il rapproche les individus, et (re)connecte les uns les autres, réconcilie parfois et repose des bases communes en invitant à l’échange constant, à l’apprentissage de l’autre, au respect et à la confiance. Une façon de #VivreEnsemble nos différences et nos complémentarités dans un monde qui a parfois bien du mal à en prendre conscience, ou du moins à vivre avec. Il s’agit donc de vivre donc une (Reco)nnexion pour (ré)enchanter cette relation parfois trop fonctionnelle au monde et s’inscrire individuellement dans une dynamique collective de changement, au travers ici du bénévolat !

C’est la #cooportunité dont je parle régulièrement, c’est l’à venir, c’est vous, c’est moi, c’est NOUS !

Mais ne nous arrêtons pas là ! Menons un autre combat au quotidien !

« Bénévoler », c’est donc aussi apprendre au contact de l’autre, évoluer dans sa façon de voir (et de faire) les choses, débattre, échanger, participer et se (re)construire d’une certaine façon dans un cadre plutôt sécurisé qu’offre l’espace associatif !
De là, naissent depuis très longtemps, des pistes et des façons de penser le changement pour #ConstruireEnsemble et #FaireEnsemble. A l’échelle collective et associative, l’exercice pose en théorie un cadre bienveillant et sécurisant de respect des uns des autres, de confiance.

Mais individuellement, sortis de ces espaces, quid des écarts de « valeurs » possibles, ceux qui nourrissent un sentiment de schizophrénie avec lequel nous semblons devoir vivre au quotidien ? Nourrir ainsi sa réflexion et son engagement doit offrir ces billes pour agir à d’autres niveaux. (Re)transcrire ces combats dans tous les espaces de vie doit permettre de faire bouger des lignes. Mais cela doit tenir compte d’un cadre moins sécurisé, nécessitant de fait, une seconde réflexion, à savoir comment démultiplier ses combats et porter ses valeurs au quotidien dans un contexte autrement plus complexe, qui peut nous paraître parfois si hostile.

Ouvrir une nouvelle voie qui ne correspondrait pas à changer de travail mais repenser son travail, à son échelle, couplée à sa propre expertise professionnelle, avec une vision à long terme sans se « mettre en danger » pour induire un changement. Non pas au travers d’une confrontation que l’on perdra bien souvent si seul, mais avec une « stratégie » claire pour tenter de réduire par petit pas cet écart de valeurs au quotidien et enfin mélanger un peu de personnel et beaucoup de professionnel – ou l’inverse – avec toutes les vigilances que cela peut impliquer. En somme, une façon de ne pas de changer de travail mais de changer sa façon de travailler pour y redonner du sens, en cette période où la quête de sens au travail est un sujet des plus sensibles.

Le petit + étant de croire que ces combats personnels se croisent avec ceux de milliers d’autres engagés dans tout autant d’espaces, tantôt individuellement tantôt collectivement pour des causes diverses et variées. Il en va ainsi, la #PauseBénévole essaime de la sorte quoiqu’on en dise et il est de la responsabilité sociale des organisations associatives que de l’avoir à l’esprit dans leur façon d’accompagner le bénévolat !

Demain encore, notre rôle, sera a minima de participer au changement, à chacun de prendre le temps de penser le « comment » ! Il y aura toujours ces initiatives dont l’on entendra parler à grand renfort de communication, et puis il y aura toujours celles dont on n’entendra jamais parler. Pour autant, les changements systémiques que nous espérons seront ceux induits notamment par nos comportements, les changements de pratiques et les innovations socialement acceptables que nous aurons pu pousser. Tout ce que nous pourrons construire au fil de l’eau, pour changer peu à peu les maux par des mots écrits avec des lettres que nous aurons choisies et parapher ensemble un contrat social qui nous ressemble, et nous rassemble !

Vous me direz, nous sommes bien loin du bénévolat ! Je vous répondrai que non, nous sommes au cœur de l’engagement citoyen, et le bénévolat est bonne école !

Par Daniel RENAMBATZ, #copportuniste à ses heures !

De 2020 à 2021 sans perdre l’essentiel?

Ensemble, en 2020, nous avons traversé des moments difficiles, à des niveaux d’intensité différents bien entendu. Mais en 2020…

🤔N’aurions-nous pas (re)découvert, derrière chaque euro, des hommes et des femmes ? N’aurions-nous pas aussi (re)découvert derrière chaque métier, des hommes et des femmes ? Derrière chaque porte, encore des hommes et des femmes. Et derrière chaque mort, toujours des hommes et des femmes. Des familles, des personnes seules, des enfants. Des plus précaires au plus riches, de tous horizons, de toutes nationalités.

🤔 Finalement, n’aurions-nous pas ainsi (re)découvert cet être humain qui s’efface trop souvent derrière des statistiques ou dans nos relations parfois trop fonctionnelles au monde ? Ne fût-ce pas aussi le cas pour cette #diversité noyée dans une #société qui en est pourtant si imprégnée ?

Parce qu’individuellement et collectivement, nous avons mis sur « pause » nos rythmes de vie, pour nombre d’entre nous, certes de façon imposée, et vécue bien différemment aussi par tout un chacun…

🤔 Ne nous serions-nous pas concentrés, pour nombre d’entre nous encore, sur ce qui nous est apparu comme essentiel ? N’aurions-nous pas été, encore pour bon nombre d’entre nous, plus #solidaires avec nos proches, nos amis, nos collègues, et les autres, chacun aussi à sa manière, d’une façon ou d’une autre ?

🤔 Ce temps ne nous aurait-t-il pas permis, aussi de (re)construire des liens, autrement, et ce malgré cette distanciation sociale, nous permettant aussi de nous rapprocher ? Ne nous serions-nous pas rendus compte aussi de toutes ces interactions, pour nombre d’entre nous, stoppées nettes, pour d’autres, parfois amplifiées ?

🤔 N’aurions-nous pas ressenti des manques, des plus futiles en toute subjectivité, aux plus importants ? Ne nous serions-nous pas rendu compte, qu’au-delà de tout ce qui nous entoure, le manque de contact humain aura souvent était le plus dur à (di)gérer ! L’occasion de rappeler malheureusement que cette situation est celle du quotidien pour une partie de la population…

Voilà une (re)lecture parmi tant d’autres de cette « mécanique monde » à laquelle nous participons. Celle qui révèle tout le potentiel de notre pouvoir d’agir!

👉 A toute ces questions, pour ma part, je répondrais volontiers un « oui » franc et sans équivoque, et vous ?

🤔 En 2020, n’aurions-nous pas planté ainsi de nouvelles graines? Des semences qui pousseraient à côté de celles qui germaient et qui germent déjà au quotidien ?

En #2021, je ne pense pas au monde d’après, car le processus de changement auquel nous aspirons tant s’inscrit dans le temps, branché à la fois sur courant alternatif et continu.

Mais cette année sera- t-elle pas néanmoins une année particulière? L’année des « cooportunistes » comme j’aime à nous décrire ? Une année de #cooportunités renforcées comme j’aime à le penser ? Celle où l’on aurait un peu plus pris conscience, ici de notre #pouvoirdagir pour maintenir un certain équilibre, là, pour arroser à nos échelles respectives ces terres si malmenées parfois, et pourtant ensemencées au quotidien. Avec ce secret espoir perpétuellement entretenu qui n’en serait plus un, d’avancer #ensemble pour un monde plus équilibré, plus #durable, plus #humain !

Alors 2021, pleine de #fraternité, de #solidarité, de #joies & de plaisirs simples, de vous de moi, d’#humain et d’#engagement ?

👉 Pour panser ensemble ce qui peut l’être!

👉 Pour penser ensemble ce qui doit l’être!

👉 Pour construire ensemble, cet « à venir » qui nous tend les bras tous les jours! 💚

Bon, maintenant pour finir sur une citation de Henri Bergson qui résume bien mon propos:

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire. »

Daniel RENAMBATZ

DE(COD)EXION FORCÉE !

On a déjà évoqué à plusieurs reprise le terme de #cooportunité, néologisme qui s’appuie sur les esprits d’opportunité et de coopération. Une façon ici de matérialiser un état d’esprit et une dynamique, qui sous-tend, de mon point de vue, l’engagement dans une acceptation très large! Notamment celle de la participation au #VivreEnsemble, et au #ConstruireEnsemble ! Une démarche et une dynamique en toile de fond de nos vies et qui s’exprime dans tous les espaces de vie ! Une façon encore de mettre en avant cet engagement politique au sen noble du terme – la participation à la vie de la Cité – et toutes ces capacités individuelles et collectives en œuvre au quotidien, sans que l’on ne s’en rende forcément compte.

Une dynamique à relire dans cette approche au regard de trois étapes fondamentales : dé(COD)exion, (RECO)nnexion, et enfin de façon plus globale, la participation citoyenne. Déconstruire les codes, et se reconnecter notamment par cette reconnaissance de ce que chacun apporte dans les interactions sociales…

Une démarche évolutive – individuelle et collective – qui s’inscrit tout au long de la vie des citoyens que nous sommes, à des temporalités différentes, dans tous ces espaces de vies traversés, dès l’enfance, jusqu’à sa mort.

Une dynamique perpétuelle qui part d’un postulat : tout le monde ne peut être disposé au même instant au même « effort » de participation, car cette dynamique s’inscrit dans un « écosystème » et des « cadres de références » intégrant les dimensions sociales, psychologiques et environnementales. La « charge mentale » et les rythmes ne peuvent être les mêmes pour toutes et tous, à l’instant T.

Pour autant, les interactions sociales, elles, doivent permettent la complémentarité, la compensation et in fine, « l’équilibre ». Coexistent donc des citoyens aux capacités individuelles d’engagement différentes, évolutives et compensées, dans la théorie, par des capacités collectives. La capacité d’agir est plus ou moins développée au niveau individuel, à telle ou telle période de la vie, pour telle ou telle personne. L’inscription dans le collectif a tendance d’ailleurs parfois, à noyer l’information dans la masse, ne rendant pas ce rôle pour autant inutile…

La cooportunité traduit donc aussi cette implication au quotidien, qui nous échappe, invisible, car nous sommes pris par le temps, les rythmes, et inondés de « messages » parfois contradictoires. Une implication pour la vie de la Cité qui est souvent minimisée alors que tout un chacun y participe par les simples interactions sociales (positives et négatives) qu’il a dès sa naissance, jusqu’à sa mort, quotidiennement (et machinalement). Certes, l’urgence et/ou l’actualité amène certains à jouer un rôle plus actif à l’instant T : un hommage s’impose ici pour toutes celles et ceux qui auront œuvré récamment  en pleine lumière et qui pourtant ne l’étaient pour certains que très rarement, voire jamais pour d’autres!

Mais ne l’oublions pas : tous, nous participons à la « grande mécanique du monde » !

Quiconque dira le contraire n’aura qu’à « apprécier » le vide laissé par le confinement… Une façon de remettre en lumière la somme de toutes ces interactions sociales, et économiques qui portent notre société toute entière.

La cooportunité, c’est aussi conscientiser, (re)prendre & renforcer sa capacité à agir à son niveau – « là où l’on est acteur », et non pas uniquement spectateur ! Je parle souvent du #bénévolat et de la #PauseBénévole, car c’est mon angle d’approche, mon métier, mais je pense à tout le monde et toutes ces individualités qui fondent le collectif, avec ses imperfections mais aussi sa faculté à compenser, à contrebalancer, à réagir, à AGIR !

Bref, tout cela pour en arriver à là : je pense que nous sommes aujourd’hui individuellement et collectivement (un peu à marche forcée) entrés dans cette phase de dé(COD)exion – imposée et peut être même accélérée vue la disponibilité que nous avons eu a priori lors du confinement 👉 et je vous invite à lire mon article sur le sujetVoire une amorce de (RECO)nnexion : il n’y a qu’à voir toute ces dynamiques citoyennes, ces engagements qui naissent, ces débats qui s’amorcent, ces volontés de faire autrement.

Au-delà des paroles, et de ces actes, un acquis certains pour demain, nombre d’entre nous pourrons redonner du sens à ces quotidiens liés ! Pour quelle participation citoyenne demain ? L’avenir nous le dira…

Daniel RENAMBATZ

Ces bénévoles à l’heure du choix !

« Dois-je poursuivre mon bénévolat ? Ou rester chez moi pour respecter des consignes de confinement, me protéger, ma famille et mon entourage, plus encore, en appliquant les « mesures barrières ». C’est un choix auquel de nombreuses personnes bénévoles ont été confrontées ces dernières semaines, encore aujourd’hui !

Une situation inédite, mais un problème récurrent quand nous parlons des limites de l’engagement !

Nombreux sont les citoyens font du bénévolat auprès des personnes les plus vulnérables, et force est de constater à ce jour, que nombre des actions à destination de ces publics ont été mises en suspend ou réduites faute de bénévoles, notamment, pour assurer ces missions, à défaut de garanties en termes de sécurité : maraudes, distributions alimentaires, ouverture de lieux d’accueil, accès aux soins, écoute et soutien psychologique… Des missions qui visent pourtant à préserver les droits fondamentaux de ces publics les plus « vulnérables ». Des droits fondamentaux déjà mis à mal en « temps normal », alors qu’en est-il aujourd’hui ? Il n’y a qu’à lire les différentes tribunes dans la presse qui essaient d’alerter sur l’urgence que représente la prise en charge de ces différents publics… En témoignent ces appels à solidarité, ou ces chaînes de solidarité qui se mettent en place – mais encore une fois auxquels tout le monde ne pourra/ ne voudra s’associer au regard de cette question de « sécurité » qui ne saurait être garantie en l’état actuel des choses.

Alors, que j’écrivais il y a peu un article sur la responsabilité sociale, ici « sociétale », des organisations associatives et notamment sur l’accompagnement des bénévoles, nous avons assisté dans cette situation exceptionnelle à l’expression même de cette responsabilité dès lors que nombre d’entre elles, ont relayé les messages de prévention et mis en suspend tout ou partie de leur activité par manque de bénévoles, et ce malgré le « vide » que cela allait créer.

L’autre pan de leur responsabilité sociale étant l’action envers ces publics les plus vulnérables, leur rôle d’alerte et une autre forme de mobilisation s’est donc mise en place a minima pour que les institutions prennent le relais ou apportent un soutien face à cette autre crise et ces « victimes collatérales » en permettant l’action des acteurs associatif en toute sécurité ou à moindre risque dirons-nous…

Mais ce qui est le cœur de mon propos là, est que dans cet article, j’écrivais donc en ces termes:

« Il est de la responsabilité sociale des associations d’investir la « pause bénévole » en ce qu’il s’agit d’un levier pour rétablir les capacités individuelles et collectives de toutes les personnes qui croisent leur chemin de façon ponctuelle ou pérenne. Car s’exerce en théorie, en leur sein, une vie démocratique, un (ré)apprentissage informel par exemple de la diversité, le débat d’idées, le partage, le tout imprégné de valeurs communes, notamment de solidarité, de fraternité pour d’autres, le respects et l’écoute… la liste se veut non exhaustive ! »

Et toutes ces valeurs pousseraient naturellement les bénévoles engagés, ici au risque de les placer dans une difficulté quel que soit le choix qu’ils fassent ! Et quoique fasse une association pour se préserver de la tentation forte de jouer la fibre solidaire pour pousser à s’engager au-delà des risques dans de pareilles circonstances, ce « bagage engagé » place le bénévole, à l’heure du choix – celui non-dit de la limite de son engagement et de peser « le pour et le contre » – dans une situation difficile, désespérante et solitaire au niveau psychologique !

Au moment du confinement avec tout ce temps propice à la réflexion, (qui pourrait parfois d’ailleurs donner le sentiment d’inutilité sociale à rester chez soi), une telle situation peut devenir l’heure du « grand déballage » et réveiller tous les fondamentaux, tous les antagonismes, toutes les crispations et les injustices que l’on apprend, constate et vit, et que l’on enferme, parfois au plus profond de soi avec toutes ces valeurs que l’on essaie de défendre. Un dur moment d’introspection !

L’heure du choix devient ce grand écart émotionnel qui nous pousse à une certaine « schizophrénie » au quotidien.

Transposez cela à tous les espaces de vie, et toutes les situations du quotidien, au travail, dans la rue… où se joue ce combat intérieur et où l’on réajuste jour après jour sa relation parfois trop fonctionnelle au monde, voire sa part d’humanité et son côté fraternel en dépit de ses émotions… A mon sens, une part du stress de nos quotidiens se joue dans cette accumulation et pourrait expliquer pour partie les détresses psychologiques auxquelles nombres d’entre nous sont confrontés à une période de nos vies – un pan de nos charges mentales !

Alors ce choix, qui laissera forcément « quelqu’un derrière », je le pense sincèrement ne doit pas appartenir à un bénévole, car ce choix est épuisant émotionnellement et ce bénévolat peut être dur ! A plus long terme, cette situation qui rejaillira sur la perception même de la démarche associative et de ses limites, tout comme les limites des institutions. Une perception qui en toile de fond aura un impact sur l’idée même que l’on se fait du contrat social… Or dans ce même article et d’autres, j’écrivais à tort ou à raison, que le bénévolat participe de la redéfinition du contrat social qui, on le voit depuis quelque temps, est plus que mis à mal. Et c’est là que j’insiste sur ce choix ne devrait pas être celui d’un bénévole, individuellement mais être porté collectivement.

C’est notre contrat social qui est en jeu ! Ce choix appartient à la société toute entière.

Ces situations, il y en a malheureusement régulièrement (et pas qu’en temps de crise). En ces heures où tant de monde se projette sur le « jour d’après », j’oserai dire que l’on est tous un peu bénévoles de la plus grande association de France – voire du monde en tant que citoyens du monde : cette société civile dont on parle si souvent.  Une société civile que l’on retrouve à tous les niveaux de la société et dans tous les « espaces de vie ». De là à dire que nous avons tous le pouvoir d’agir, individuellement, ensemble…

Allez, demain alors, notre rôle, sera a minima de participer au changement, à chacun de prendre le temps de penser le « comment » ! Car, bien que l’on puisse avoir pour beaucoup l’impression – au-delà de respecter le confinement – de ne pas être utile en ces temps de crise sanitaire car d’autres sont sur le « front », la distanciation sociale et ses conséquences socio économiques ne montrent qu’une seule chose : nos interactions sociales sont si importantes qu’elles font « tourner le monde ». La crise actuelle éclaire des relations (parfois) trop fonctionnelles au monde sur lesquelles nous mettons aujourd’hui des millions de visages que nous ne croisons plus dans les rues. Nous serons toutes et tous ensembles, le changement !

C’est bel et bien cet esprit de #cooportunité qui ne demande qu’à souffler sur les fondements de notre société en replaçant chaque citoyen au cœur de la mêlée !

Daniel RENAMBATZ

S’enrichir autrement…

Parce que l’on a tous un peu de bénévole en soit, une relecture de nos relations sociales s’impose parfois et  la journée mondiale du bénévolat – La Journée internationale des Volontaires (JIV), organisée chaque année le 5 décembre, adoptée par les Nations Unies en 1985 afin de célébrer le pouvoir et le potentiel du volontariat est une bonne occasion de le faire !

Prendre conscience de ce qui nous unit et le rendre visible. Se dire que ce qui nous désunit mérite tout autant d’attention et d’écoute afin, ensemble d’y apporter, au travers de nos individualités, cette réponse collective qui participera à notre épanouissement personnel et celui de la société dans laquelle nous interagissons les uns les autres au quotidien.

Le bénévolat, à portée de tous, est une « arme de construction massive ».

Alors, bénévoles… Parlez de votre engagement ! Soyez fiers de vos couleurs au sens large ! Cette diversité de couleurs qui cimente une société en perte de repères: le point de ralliement est l’avenir !

Ce sol qui semble se dérober sous nos pieds est foulé par 12 million de bénévoles, je dirai plutôt labouré par 12 millions de bénévoles qui sèment des graines d’espoir… Que chacun prenne le temps de les voir s’épanouir avec le temps. Et quand tout semble s’écrouler : Semez à nouveau!

Montrez avec fierté ce message du possible, du vivre ensemble, de la volonté de participer à la vie de la Cité, d’un engagement politique au sens noble du terme.

Alors, « #GlobalApplause – Vive les Volontaires ! » – (Thème de la journée internationale des volontaires 2016).