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La #Pausebénévole

Dans notre société en perpétuelle évolution, le changement nous « suggère » – de façon parfois assez oppressante – une adaptation permanente aux environnements dans lesquels nous évoluons de façon hyper-connectée. Et ce, à un rythme qui s’accélère sans cesse, pouvant parfois nous dépasser et nous pousser à nous déconnecter… de nous-même, d’un certain « réel » pour adopter une « posture virtuelle » ! Nous nous devons souvent de « plaire », de correspondre, d’être ce « mouton à cinq pattes » tant choyé, tant dans notre sphère privée que dans notre sphère professionnelle pour faire face, parfois encore, à un mode de vie où la performance devient la norme.

Bien entendu, nous conviendrons tous que les journées ne durent que 24 heures… et le temps n’en devient que plus précieux !

Un bien précieux que 13 millions de personnes en France ont traduit en bénévolat en 2016 ! L’an passé, je mettais en avant la notion de partage dans un post intitulé « Le bénévolat exprime dans toute sa diversité toute la diversité du monde ! »

Aujourd’hui, prenons encore une fois le temps de mettre en avant le bénévolat (*). Je souhaitais proposer une autre lecture en m’attachant à cette part « égoïste » du bénévolat, celle qui nous fait tant de bien – ce retour sur investissement dont il n’est plus aussi tabou de parler !

Ce temps bénévole, à considérer comme une PAUSE.

Un « créneau » qui revêt une signification particulière : une pause pour soi-même ! Ralentir et s’extraire du mouvement pour prendre le temps de prendre soin de soi tout en prenant soin des autres, en se recentrant sur ses propres valeurs et ses propres attentes : se requestionner et se confronter au regard des autres. Apprendre aussi, parfois, à relativiser. Se retrouver et ainsi se ressourcer au contact des autres en revenant à notre plus petit dénominateur commun, l’humain !

Une façon de décoder les codes, pour (re)coder des Hommes?

Un « espace temporel et physique » où personnellement en tant que salarié, j’essaie d’amener chaque bénévole à poser ses limites dans son bénévolat, à venir tel qu’il est et construire ensemble une relation partant de ses souhaits, dans un cadre posé avec ses propres contraintes (il y en aura toujours!) qu’il pourra pour autant accepter ou refuser ! Une entrée dans la relation collective voulue – une certaine liberté retrouvée… Se sentir respecter tel que l’on est tout en respectant « l’autre » avec lequel, bénévole, il ou elle sera amené à œuvrer dans le cadre d’un projet commun ! En somme, une certaine reconnexion… avec soi-même et in fine, une façon de laisser libre court à sa personnalité !

Une façon de se repositionner en citoyen du monde en reprenant conscience de ce rôle que l’on peut avoir au quotidien dans cette « construction du monde de demain ».

Je rappellerai pour conclure, ce rôle que les associations doivent jouer, en co-construisant cette opportunité d’agir avec chaque citoyen du monde. Une autre façon d’appréhender ce temps offert, cette ressource solidaire permettant tout simplement de cultiver la fraternité ! Car gageons, qu’au bout du chemin, ces petites pauses permettront de reprendre son souffle, et dans ce monde hyper-connecté qui offre, pour le coup, cette opportunité de ventiler un peu de « soi » – un peu d’humain et d’arroser cette fraternité.

Alors, continuez ces pauses car elles vous font plaisir ! Continuez ces pauses, car elles construisent le monde de demain.

Chers bénévoles, encore milles fois MERCI.

(*) Note : en 1985 à New York que l’ONU a décidé de créer la journée internationale des bénévoles, le 5 décembre, afin de promouvoir le travail et le potentiel des bénévoles dans le développement économique et social aussi bien au niveau local, que national et international.