Transition écologique

UN BÉNÉVOLAT P(E)ACE MAKER ?!

Le mauvais de jeu de mots que j’ose car ma réponse est définitivement oui !

« Pacemaker » ?!

Prenons le temps d’y réfléchir : il stimule quand le « rythme cardiaque est trop faible ou s’interrompt, et envoie une impulsion électrique au cœur qui déclenche un battement cardiaque » ❤️.

À l’épicentre d’une société en proie au doute et se questionnant constamment sur ses « valeurs » : il ramène toujours et encore au plus petit dénominateur commun, l’humain, doté d’un cœur à stimuler sans cesse – ce que nous aura aussi appris cette crise que nous traversons. Socialement, il invite à la rencontre, à la fraternité et l’entraide, au partage et la solidarité. Par nature, Il associe à l’autre ! On parle bien de #vieassociative !

« Peace maker » ?!

Vecteur de « paix sociale », il participe du #contratsocial et de la recherche constante de l’équilibre dans les relations humaines, sociales, économiques – dans les interactions du quotidien ! Il rapproche les individus, et (re)connecte les uns les autres, réconcilie parfois et repose des bases communes en invitant à l’échange constant, à l’apprentissage de l’autre, au respect et à la confiance. Une façon de #VivreEnsemble nos différences et nos complémentarités dans un monde qui a parfois bien du mal à en prendre conscience, ou du moins à vivre avec. Il s’agit donc de vivre donc une (Reco)nnexion pour (ré)enchanter cette relation parfois trop fonctionnelle au monde et s’inscrire individuellement dans une dynamique collective de changement, au travers ici du bénévolat !

C’est la #cooportunité dont je parle régulièrement, c’est l’à venir, c’est vous, c’est moi, c’est NOUS !

Mais ne nous arrêtons pas là ! Menons un autre combat au quotidien !

« Bénévoler », c’est donc aussi apprendre au contact de l’autre, évoluer dans sa façon de voir (et de faire) les choses, débattre, échanger, participer et se (re)construire d’une certaine façon dans un cadre plutôt sécurisé qu’offre l’espace associatif !
De là, naissent depuis très longtemps, des pistes et des façons de penser le changement pour #ConstruireEnsemble et #FaireEnsemble. A l’échelle collective et associative, l’exercice pose en théorie un cadre bienveillant et sécurisant de respect des uns des autres, de confiance.

Mais individuellement, sortis de ces espaces, quid des écarts de « valeurs » possibles, ceux qui nourrissent un sentiment de schizophrénie avec lequel nous semblons devoir vivre au quotidien ? Nourrir ainsi sa réflexion et son engagement doit offrir ces billes pour agir à d’autres niveaux. (Re)transcrire ces combats dans tous les espaces de vie doit permettre de faire bouger des lignes. Mais cela doit tenir compte d’un cadre moins sécurisé, nécessitant de fait, une seconde réflexion, à savoir comment démultiplier ses combats et porter ses valeurs au quotidien dans un contexte autrement plus complexe, qui peut nous paraître parfois si hostile.

Ouvrir une nouvelle voie qui ne correspondrait pas à changer de travail mais repenser son travail, à son échelle, couplée à sa propre expertise professionnelle, avec une vision à long terme sans se « mettre en danger » pour induire un changement. Non pas au travers d’une confrontation que l’on perdra bien souvent si seul, mais avec une « stratégie » claire pour tenter de réduire par petit pas cet écart de valeurs au quotidien et enfin mélanger un peu de personnel et beaucoup de professionnel – ou l’inverse – avec toutes les vigilances que cela peut impliquer. En somme, une façon de ne pas de changer de travail mais de changer sa façon de travailler pour y redonner du sens, en cette période où la quête de sens au travail est un sujet des plus sensibles.

Le petit + étant de croire que ces combats personnels se croisent avec ceux de milliers d’autres engagés dans tout autant d’espaces, tantôt individuellement tantôt collectivement pour des causes diverses et variées. Il en va ainsi, la #PauseBénévole essaime de la sorte quoiqu’on en dise et il est de la responsabilité sociale des organisations associatives que de l’avoir à l’esprit dans leur façon d’accompagner le bénévolat !

Demain encore, notre rôle, sera a minima de participer au changement, à chacun de prendre le temps de penser le « comment » ! Il y aura toujours ces initiatives dont l’on entendra parler à grand renfort de communication, et puis il y aura toujours celles dont on n’entendra jamais parler. Pour autant, les changements systémiques que nous espérons seront ceux induits notamment par nos comportements, les changements de pratiques et les innovations socialement acceptables que nous aurons pu pousser. Tout ce que nous pourrons construire au fil de l’eau, pour changer peu à peu les maux par des mots écrits avec des lettres que nous aurons choisies et parapher ensemble un contrat social qui nous ressemble, et nous rassemble !

Vous me direz, nous sommes bien loin du bénévolat ! Je vous répondrai que non, nous sommes au cœur de l’engagement citoyen, et le bénévolat est bonne école !

Par Daniel RENAMBATZ, #copportuniste à ses heures !

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