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Transition écologique – engagement citoyen et associatif ?

[#Rapport] « La transition écologique : enjeux et impacts pour l’engagement citoyen et associatif. » ✔

LE HCVA  – Haut Conseil à la vie associative a publié un rapport très instructif, qui rappelle les enjeux d’une « transition juste » et la nécessaire articulation entre transition écologique et lutte contre la pauvreté. Une articulation dont s’est emparée de longue date un secteur associatif, au cœur d’innovations et de pratiques riches d’enseignement pour une société en quête de modèles, avec des associations qui intègrent, elles aussi, ces enjeux dans leurs actions au quotidien et dans leurs projets associatifs.

▶ Le rapport propose une relecture des collaborations entre acteurs associatifs, au regard d’un cadre de coopération mouvant avec les institutions et qui évolue vers une forme de « régulation concurrentielle ». Une coopération inter associative, pourtant essentielle en tant que levier déterminant pour une transition qui intègre toute la diversité des acteurs et actrices de terrain – et leurs pratiques, parfois innovantes, au plus proche des territoires, et des citoyens et citoyennes qu’elles représentent.

▶ Côté plaidoyer, ce rapport souligne aussi sur le rôle que joue et doit continuer à jouer ce secteur associatif sur l’évolution de l’environnement normatif qui accompagne ces transitions.

▶ Côté « engagement citoyen », le rapport aborde les différentes formes de mobilisations citoyennes qui s’organisent à différents niveaux et avec différents acteurs. L’occasion notamment d’aborder les questions du durcissement des formes d’engagement (et de revenir sur la réponse répressive), et des conditions d’un dialogue qui permettent de (re)poser un cadre de coopération tenant compte des différentes parties prenantes et favorisant de fait la participation citoyenne, mieux prise en compte par les pouvoirs publics.

#cooportunité ?

Un rapport qui offre donc une analyse poussée, qui pointe notamment de nombreuses vigilances, et propose des recommandations intéressantes. Mais il s’agit là aussi d’une plongée dans une lecture instructive qui permettra à tout un chacun de mieux appréhender l’action associative aujourd’hui et demain, et les enjeux auxquels elle doit faire face, pour construire, ensemble, cette société plus juste, plus solidaire au regard d’une transition écologique incontournable…

Un travail mené à titre #bénévole, comme cela est mentionné dans le rapport !

Accéder au rapport ici !

Daniel RENAMBATZ

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#associations #vieassociative #engagement #transitionécologique

(Ré)parer le monde de ses plus belles et frêles couleurs !

Accepter et faire vivre cette diversité qui nous enrichit : vous, moi, il, elle, tu et le reste du monde.

Vivre ensemble la solidarité & l’entraide qui s’exprime au travers d’autant d’approches que le permet cette diversité. Ce sont autant de solutions, de façons de parler, d’écouter et de faire face, individuellement mais bel et bien ensemble…

Nourrir une fraternité présente au quotidien mais que l’on ne voit plus à ne plus écouter ce monde qui nous entoure. Voyez toutes ces interactions qui se veulent profondément humaines, respectueuses de ce que nous sommes toutes et tous… A l’image de ce que nous sommes et représentons : des individus au sein de collectifs voire d’un collectif unique à bien y repenser pour qui oserait le dire.

Profiter des rencontres, des échanges toujours aussi constructifs et constitutifs de ce que nous devenons au fil du temps ! Pour nourrir nos réflexions, comprendre, apprendre, s’adapter. Intégrer et inclure avec tout le respect qui se doit, en confiance – le chemin le plus long,  ne plus exclure par facilité – ce chemin le plus court.

Capitaliser sur cette multitude d’opportunités, notamment au travers de l’#engagement & de la #participation pour faire vivre le monde tel que nous souhaitons le partager. Autant de formes de coopération existantes et/ou à (ré)inventer, à vivre pleinement en « conscience » de l’autre.

Les urgences du moment, les impératifs de réponses immédiates, les peurs, l’incertitude, nous tirent lentement vers la voie du clivage, un glissement lent vers l’impossible réconciliation. Alors que tout aussi lentement, nous pouvons capitaliser sur tout ces éléments qui sous-tendent nos quotidiens, tellement ancrés dans nos modes de vies, tout ce qui fait tourner le monde que nous souhaitons faire tourner différemment. Alors casser la machine ou mettre de l’huile dans les rouages, améliorer la machine ou la remplacer… Et tout cela, peu importe la solution, demande pédagogie, temps… et #cooportunité !

Ne jamais baisser les bras pour continuer à (d)écrire ce monde qui nous ressemble et nous rassemble !

Daniel Renambatz

2022… avec le Contrat d’Engagement Républicain !

2022 est belle et bien lancée…

Et avec le Contrat d’Engagement Républicain, qui conditionne désormais l’obtention d’un agrément d’Etat, d’une subvention publique ou pour accueillir un jeune en service civique pour les associations et fondations, le message est fort :

Rendre l’aventure associative plus complexe, plus risquée et plus incertaine !

Une lecture inquiète de la situation, certes, mais la vigilance est de mise pour tout un secteur si essentiel pour la vie de la Cité.
  1. Plus complexe, au regard des « obligations » qu’il crée pour sa mise en œuvre et dont les contours restent encore flous.
  2. Plus risquée, au regard aussi des nouvelles responsabilités qui pèsent sur les « dirigeants associatifs ». Ou encore si l’on tient compte du pouvoir d’interprétation très large donné à l’administration, pour décider d’une sanction.
  3. Plus incertaine, car pourrait exposer un peu plus cette belle aventure justement à ce pouvoir d’interprétation – et au risque d’arbitraire qui pourrait en décourager plus d’un. Au-delà du fait qu’il pourrait tout simplement limiter, freiner voire stopper une aventure pour celles et ceux qui ne pourraient pas faire valoir leurs droits correctement, faute de temps, d’énergie, de conseil, ou tout simplement parce qu’il sera trop tard.
Bref, il semble déjà un peu loin cet esprit de la loi 1901 dont nous fêtions il y a peu le 120ieme anniversaire.

Comme exprimé par Le Mouvement associatif dans un communiqué de presse au début du mois : « Tant sur le principe que sur les modalités, il a fait part de ses inquiétudes quant aux risques induits pour la liberté d’action associative. Celle-ci est essentielle à notre démocratie et contribue à faire vivre les principes de la République, y compris dans sa dimension d’alerte, d’interpellation et de contestation ».

Un outil protecteur ?

Alors bien entendu, ce nouveau dispositif « est un outil protecteur qui garantit la liberté d’association et ne permettra d’entraver que les associations qui dévoient ce statut pour véhiculer une forme de séparatisme et pour s’organiser contre la République et ses valeurs » comme le précisait Madame Schiappa, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté en février 2021 lors d’un entretien publié par Michel Lulek sur Association Mode d’emploi.

Mais il donnera aussi les moyens à celles et ceux qui ne se poseraient pas trop de questions de limiter ce fait associatif qui s’apparenterait, à leurs yeux, peut-être un peu trop à un « contre-pouvoir », à un engagement politique au sens noble du terme bien loin de celui qui parfois court les plateaux TV et nos campagnes en ces temps indécis. Ou encore qui s’intéresserait d’un peu trop près à des sujets qui n’intéressent « pas grand monde ».

Défiance ou confiance, le difficile équilibre …

Bref, on a bien failli croire qu’il serait plus simple de motiver des bénévoles à prendre des responsabilités associatives. Il semble désormais nécessaire de se mobiliser encore et encore en faisant preuve de la plus grande vigilance a minima. Il y a certes beaucoup de « peut-être » et de conditionnel ici, mais aussi un contexte où certaines postures et positions dans le débat politique donnent à réfléchir.

Par Daniel RENAMBATZ

Vivre et construire ensemble au travail!

#QueteDeSens

En quête de sens au travail ? Prendre le mot « sens » sous l’angle  «direction» ! Une direction individuelle dans un monde où la dimension collective nous impacte toutes et tous au regard de toutes ces interactions sociales qui nous « définissent » ! Et puisque celles-ci nous définissent, (re)questionnons nous sur la façon dont nous construisons, vivons, nourrissons et entretenons ces interactions ! Tant dans nos vies personnelles que dans nos vies professionnelles. Dans ce cas précis, elles ont pris une place si importante au fil du temps qu’il est important de les relire à l’heure où nous avons toutes et tous vécu des moments plus ou moins compliqués à l’heure de la Covid-19 !

D’autant plus important que, en avançant dans nos vies, nous traversons de façon quasiment « schizophrène » et quotidienne, une époque où les enjeux sociétaux, les questions existentielles et humaines nous amènent à faire un écart si grand entre nos valeurs, nos idéaux, notre philosophie et ceux du collectif « travail » auquel nous contribuons d’une façon ou d’une autre, à notre échelon quel qu’il soit – même si parfois certaines personnes s’amusent à déconstruire la chaine de valeur qui leur permet de briller. Il fallait que je la place, c’est fait 😉!

Joindre idéalement les deux bouts d’un fil assez fragile plutôt que de l’étirer davantage à en user toute l’élasticité à force «d’épreuves», de contradictions et autres, et qu’il finisse par rompre un jour ou l’autre, avec les différentes formes d’expression qui pourront caractériser ce moment où une partie de notre vie s’écroule. Parce que justement le «fragile équilibre » qui fait sens pour nous vient de rompre ! Ce fragile équilibre représente cette tension permanente qui arbitre au quotidien la façon dont on vit et revit les événements, ou encore, dont on survit ou s’épanouit de jour en jour.

Ce point d’équilibre que l’on recherche constamment. 

Cette tension qui nous amène parfois à débrancher la prise de façon plus ou moins violente ou maîtrisée, parfois malgré nous, ou à nous électrocuter aussi. Mais aussi pour un certain nombre d’entre nous, et ça existe – mais s’exprime sûrement moins – à nous nourrir, nous alimenter pour vivre le monde à notre façon, et notamment cette vie professionnelle !

C’est là que je parlerais de #cooportunité!

Cet état d’esprit qui permet de voir le monde différemment, et surtout, de « (ré)enchanter ensemble une relation parfois trop fonctionnelle au monde ». Du bla-bla, mais j’aime cela « blablater » des choses absurdes – ou tout simplement simplistes ! D’une simplicité effarante, que de « remettre de l’humain au cœur de nos pratiques ». Je parle souvent de la « #Pausebénévole », d’ailleurs, ce biais détourné qui permet de (ré)apprendre l’autre…

Cooportunité = coopération + opportunité

Mais au final, quel est le but de cette opportunité de coopérer qu’il faut savoir saisir?
  1. Profiter de ces interactions nombreuses, où l’on peut apporter/recevoir, dans un premier temps, de l’#humain qui «semble» parfois cruellement manquer dans ce monde du travail. Chose qui se questionne aussi parfois puisque la crise que nous venons de traverser – gageons qu’elle soit presque derrière nous – nous a montré aussi que le manque d’interactions au travail (et ces visios à répétition) générait un manque de contacts… humains! J’insiste sur le « semble », car parfois l’agneau se cache dans les détails (celle là elle m’est venue comme ça et je ne la changerai pas car elle parle je pense 😉). Une petite parenthèse que j’ouvre et referme aussi sec «(Ré)apprendre l’autre », la #confiance à (re)construire, voilà !
  2. Et dans un second temps – j’allais perdre le fil de la phrase : apporter notre contribution au #changement que l’on souhaite. Car une fois revenus au plus petit dénominateur commun au sein d’une #organisation quelconque, retrouver une place dans l’organisation fonctionnelle, c’est aussi comprendre le rôle que l’on peut jouer, ou je préférerais dire « que l’on doit jouer » au travail, dans cette quête de sens, objet initial de cet article.

Car même si parfois (souvent ?), certaines personnes s’amusent à déconstruire la chaine de valeur qui leur permet de briller (et de deux !), il est admis, de fait, que nous faisons partie de la chaine de valeur… D’ailleurs, cette petite réflexion ne vaudrait -elle pas pour l’ensemble de notre société, mais nous en reparlerons dans les XX tomes que je n’écrirai jamais sur la question, le sujet étant trop vaste, et d’autre s’y étant déjà attelés – collectivement depuis des siècles !

Et donc?

Alors, dès lors que nous aurons (re)compris que nous faisons partie de la « chaîne de valeur », il est tant d’essayer de boucler une première boucle avec notre bout de fil, ou du moins de rapprocher au mieux les deux extrémités qu’elles pointent dans une même direction, dans le meilleur des cas, ou que cela puisse diminuer la tension et qu’elle soit à « voltage compatible » et relâcher la pression afin de rendre l’équilibre moins fragile, moins précaire et plus acceptable. Car, cette quête de sens au travail, passera toujours par ce subtil équilibre à penser tout au long de la vie pour panser au mieux ce qui nous fait défaut, en l’occurrence ce grand écart émotionnel que nous vivons régulièrement entre vie personnelle et vie professionnelle. Une situation que l’on retrouve sûrement quelque soit son statut professionnel, indépendant, salarié… Mais peut être me trompe -je !

  • Alors exprimons ensemble nos valeurs, nos idées!
  • Coconstruisons à notre humble niveau!
  • Soyons force de proposition pour qui pourra l’entendre!
  • Saisissons les occasions d’impulser ce changement!
  • Ayons confiance en nous et aux autres afin de redonner du sens à notre travail et à celui des autres…
ESSAYONS !

Nous participons toutes et tous à la mécanique monde ! Nous serons le changement !

Daniel Renambatz

De 2020 à 2021 sans perdre l’essentiel?

Ensemble, en 2020, nous avons traversé des moments difficiles, à des niveaux d’intensité différents bien entendu. Mais en 2020…

🤔N’aurions-nous pas (re)découvert, derrière chaque euro, des hommes et des femmes ? N’aurions-nous pas aussi (re)découvert derrière chaque métier, des hommes et des femmes ? Derrière chaque porte, encore des hommes et des femmes. Et derrière chaque mort, toujours des hommes et des femmes. Des familles, des personnes seules, des enfants. Des plus précaires au plus riches, de tous horizons, de toutes nationalités.

🤔 Finalement, n’aurions-nous pas ainsi (re)découvert cet être humain qui s’efface trop souvent derrière des statistiques ou dans nos relations parfois trop fonctionnelles au monde ? Ne fût-ce pas aussi le cas pour cette #diversité noyée dans une #société qui en est pourtant si imprégnée ?

Parce qu’individuellement et collectivement, nous avons mis sur « pause » nos rythmes de vie, pour nombre d’entre nous, certes de façon imposée, et vécue bien différemment aussi par tout un chacun…

🤔 Ne nous serions-nous pas concentrés, pour nombre d’entre nous encore, sur ce qui nous est apparu comme essentiel ? N’aurions-nous pas été, encore pour bon nombre d’entre nous, plus #solidaires avec nos proches, nos amis, nos collègues, et les autres, chacun aussi à sa manière, d’une façon ou d’une autre ?

🤔 Ce temps ne nous aurait-t-il pas permis, aussi de (re)construire des liens, autrement, et ce malgré cette distanciation sociale, nous permettant aussi de nous rapprocher ? Ne nous serions-nous pas rendus compte aussi de toutes ces interactions, pour nombre d’entre nous, stoppées nettes, pour d’autres, parfois amplifiées ?

🤔 N’aurions-nous pas ressenti des manques, des plus futiles en toute subjectivité, aux plus importants ? Ne nous serions-nous pas rendu compte, qu’au-delà de tout ce qui nous entoure, le manque de contact humain aura souvent était le plus dur à (di)gérer ! L’occasion de rappeler malheureusement que cette situation est celle du quotidien pour une partie de la population…

Voilà une (re)lecture parmi tant d’autres de cette « mécanique monde » à laquelle nous participons. Celle qui révèle tout le potentiel de notre pouvoir d’agir!

👉 A toute ces questions, pour ma part, je répondrais volontiers un « oui » franc et sans équivoque, et vous ?

🤔 En 2020, n’aurions-nous pas planté ainsi de nouvelles graines? Des semences qui pousseraient à côté de celles qui germaient et qui germent déjà au quotidien ?

En #2021, je ne pense pas au monde d’après, car le processus de changement auquel nous aspirons tant s’inscrit dans le temps, branché à la fois sur courant alternatif et continu.

Mais cette année sera- t-elle pas néanmoins une année particulière? L’année des « cooportunistes » comme j’aime à nous décrire ? Une année de #cooportunités renforcées comme j’aime à le penser ? Celle où l’on aurait un peu plus pris conscience, ici de notre #pouvoirdagir pour maintenir un certain équilibre, là, pour arroser à nos échelles respectives ces terres si malmenées parfois, et pourtant ensemencées au quotidien. Avec ce secret espoir perpétuellement entretenu qui n’en serait plus un, d’avancer #ensemble pour un monde plus équilibré, plus #durable, plus #humain !

Alors 2021, pleine de #fraternité, de #solidarité, de #joies & de plaisirs simples, de vous de moi, d’#humain et d’#engagement ?

👉 Pour panser ensemble ce qui peut l’être!

👉 Pour penser ensemble ce qui doit l’être!

👉 Pour construire ensemble, cet « à venir » qui nous tend les bras tous les jours! 💚

Bon, maintenant pour finir sur une citation de Henri Bergson qui résume bien mon propos:

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire. »

Daniel RENAMBATZ

DE(COD)EXION FORCÉE !

On a déjà évoqué à plusieurs reprise le terme de #cooportunité, néologisme qui s’appuie sur les esprits d’opportunité et de coopération. Une façon ici de matérialiser un état d’esprit et une dynamique, qui sous-tend, de mon point de vue, l’engagement dans une acceptation très large! Notamment celle de la participation au #VivreEnsemble, et au #ConstruireEnsemble ! Une démarche et une dynamique en toile de fond de nos vies et qui s’exprime dans tous les espaces de vie ! Une façon encore de mettre en avant cet engagement politique au sen noble du terme – la participation à la vie de la Cité – et toutes ces capacités individuelles et collectives en œuvre au quotidien, sans que l’on ne s’en rende forcément compte.

Une dynamique à relire dans cette approche au regard de trois étapes fondamentales : dé(COD)exion, (RECO)nnexion, et enfin de façon plus globale, la participation citoyenne. Déconstruire les codes, et se reconnecter notamment par cette reconnaissance de ce que chacun apporte dans les interactions sociales…

Une démarche évolutive – individuelle et collective – qui s’inscrit tout au long de la vie des citoyens que nous sommes, à des temporalités différentes, dans tous ces espaces de vies traversés, dès l’enfance, jusqu’à sa mort.

Une dynamique perpétuelle qui part d’un postulat : tout le monde ne peut être disposé au même instant au même « effort » de participation, car cette dynamique s’inscrit dans un « écosystème » et des « cadres de références » intégrant les dimensions sociales, psychologiques et environnementales. La « charge mentale » et les rythmes ne peuvent être les mêmes pour toutes et tous, à l’instant T.

Pour autant, les interactions sociales, elles, doivent permettent la complémentarité, la compensation et in fine, « l’équilibre ». Coexistent donc des citoyens aux capacités individuelles d’engagement différentes, évolutives et compensées, dans la théorie, par des capacités collectives. La capacité d’agir est plus ou moins développée au niveau individuel, à telle ou telle période de la vie, pour telle ou telle personne. L’inscription dans le collectif a tendance d’ailleurs parfois, à noyer l’information dans la masse, ne rendant pas ce rôle pour autant inutile…

La cooportunité traduit donc aussi cette implication au quotidien, qui nous échappe, invisible, car nous sommes pris par le temps, les rythmes, et inondés de « messages » parfois contradictoires. Une implication pour la vie de la Cité qui est souvent minimisée alors que tout un chacun y participe par les simples interactions sociales (positives et négatives) qu’il a dès sa naissance, jusqu’à sa mort, quotidiennement (et machinalement). Certes, l’urgence et/ou l’actualité amène certains à jouer un rôle plus actif à l’instant T : un hommage s’impose ici pour toutes celles et ceux qui auront œuvré récamment  en pleine lumière et qui pourtant ne l’étaient pour certains que très rarement, voire jamais pour d’autres!

Mais ne l’oublions pas : tous, nous participons à la « grande mécanique du monde » !

Quiconque dira le contraire n’aura qu’à « apprécier » le vide laissé par le confinement… Une façon de remettre en lumière la somme de toutes ces interactions sociales, et économiques qui portent notre société toute entière.

La cooportunité, c’est aussi conscientiser, (re)prendre & renforcer sa capacité à agir à son niveau – « là où l’on est acteur », et non pas uniquement spectateur ! Je parle souvent du #bénévolat et de la #PauseBénévole, car c’est mon angle d’approche, mon métier, mais je pense à tout le monde et toutes ces individualités qui fondent le collectif, avec ses imperfections mais aussi sa faculté à compenser, à contrebalancer, à réagir, à AGIR !

Bref, tout cela pour en arriver à là : je pense que nous sommes aujourd’hui individuellement et collectivement (un peu à marche forcée) entrés dans cette phase de dé(COD)exion – imposée et peut être même accélérée vue la disponibilité que nous avons eu a priori lors du confinement 👉 et je vous invite à lire mon article sur le sujetVoire une amorce de (RECO)nnexion : il n’y a qu’à voir toute ces dynamiques citoyennes, ces engagements qui naissent, ces débats qui s’amorcent, ces volontés de faire autrement.

Au-delà des paroles, et de ces actes, un acquis certains pour demain, nombre d’entre nous pourrons redonner du sens à ces quotidiens liés ! Pour quelle participation citoyenne demain ? L’avenir nous le dira…

Daniel RENAMBATZ

Le pouvoir d’agir!

Cette vidéo exprime l’essence même de ce que j’appelle la cooportunité.

« En deux mots, renforçons le pouvoir d’agir des habitants… Soyons acteurs sur notre territoire. Ici! Là! Et encore là! Partout où nous pouvons! »

Empruntons opportunément deux phrases de conclusion prononcées par Joe Biden lors d’un discours en octobre 2018 et qui seront ma note d’espoir pour 2019:

« Don’t tell me that we can’t restaure hope in this country! » « Don’t tell me that anything is beyond our capability »