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Le pouvoir d’agir!

Cette vidéo exprime l’essence même de ce que j’appelle la cooportunité.

« En deux mots, renforçons le pouvoir d’agir des habitants… Soyons acteurs sur notre territoire. Ici! Là! Et encore là! Partout où nous pouvons! »

Empruntons opportunément deux phrases de conclusion prononcées par Joe Biden lors d’un discours en octobre 2018 et qui seront ma note d’espoir pour 2019:

« Don’t tell me that we can’t restaure hope in this country! » « Don’t tell me that anything is beyond our capability »

La #Pausebénévole

Dans notre société en perpétuelle évolution, le changement nous « suggère » – de façon parfois assez oppressante – une adaptation permanente aux environnements dans lesquels nous évoluons de façon hyper-connectée. Et ce, à un rythme qui s’accélère sans cesse, pouvant parfois nous dépasser et nous pousser à nous déconnecter… de nous-même, d’un certain « réel » pour adopter une « posture virtuelle » ! Nous nous devons souvent de « plaire », de correspondre, d’être ce « mouton à cinq pattes » tant choyé, tant dans notre sphère privée que dans notre sphère professionnelle pour faire face, parfois encore, à un mode de vie où la performance devient la norme.

Bien entendu, nous conviendrons tous que les journées ne durent que 24 heures… et le temps n’en devient que plus précieux !

Un bien précieux que 13 millions de personnes en France ont traduit en bénévolat en 2016 ! L’an passé, je mettais en avant la notion de partage dans un post intitulé « Le bénévolat exprime dans toute sa diversité toute la diversité du monde ! »

Aujourd’hui, prenons encore une fois le temps de mettre en avant le bénévolat (*). Je souhaitais proposer une autre lecture en m’attachant à cette part « égoïste » du bénévolat, celle qui nous fait tant de bien – ce retour sur investissement dont il n’est plus aussi tabou de parler !

Ce temps bénévole, à considérer comme une PAUSE.

Un « créneau » qui revêt une signification particulière : une pause pour soi-même ! Ralentir et s’extraire du mouvement pour prendre le temps de prendre soin de soi tout en prenant soin des autres, en se recentrant sur ses propres valeurs et ses propres attentes : se requestionner et se confronter au regard des autres. Apprendre aussi, parfois, à relativiser. Se retrouver et ainsi se ressourcer au contact des autres en revenant à notre plus petit dénominateur commun, l’humain !

Une façon de décoder les codes, pour (re)coder des Hommes?

Un « espace temporel et physique » où personnellement en tant que salarié, j’essaie d’amener chaque bénévole à poser ses limites dans son bénévolat, à venir tel qu’il est et construire ensemble une relation partant de ses souhaits, dans un cadre posé avec ses propres contraintes (il y en aura toujours!) qu’il pourra pour autant accepter ou refuser ! Une entrée dans la relation collective voulue – une certaine liberté retrouvée… Se sentir respecter tel que l’on est tout en respectant « l’autre » avec lequel, bénévole, il ou elle sera amené à œuvrer dans le cadre d’un projet commun ! En somme, une certaine reconnexion… avec soi-même et in fine, une façon de laisser libre court à sa personnalité !

Une façon de se repositionner en citoyen du monde en reprenant conscience de ce rôle que l’on peut avoir au quotidien dans cette « construction du monde de demain ».

Je rappellerai pour conclure, ce rôle que les associations doivent jouer, en co-construisant cette opportunité d’agir avec chaque citoyen du monde. Une autre façon d’appréhender ce temps offert, cette ressource solidaire permettant tout simplement de cultiver la fraternité ! Car gageons, qu’au bout du chemin, ces petites pauses permettront de reprendre son souffle, et dans ce monde hyper-connecté qui offre, pour le coup, cette opportunité de ventiler un peu de « soi » – un peu d’humain et d’arroser cette fraternité.

Alors, continuez ces pauses car elles vous font plaisir ! Continuez ces pauses, car elles construisent le monde de demain.

Chers bénévoles, encore milles fois MERCI.

(*) Note : en 1985 à New York que l’ONU a décidé de créer la journée internationale des bénévoles, le 5 décembre, afin de promouvoir le travail et le potentiel des bénévoles dans le développement économique et social aussi bien au niveau local, que national et international.

S’enrichir autrement…

Parce que l’on a tous un peu de bénévole en soit, une relecture de nos relations sociales s’impose parfois et  la journée mondiale du bénévolat – La Journée internationale des Volontaires (JIV), organisée chaque année le 5 décembre, adoptée par les Nations Unies en 1985 afin de célébrer le pouvoir et le potentiel du volontariat est une bonne occasion de le faire !

Prendre conscience de ce qui nous unit et le rendre visible. Se dire que ce qui nous désunit mérite tout autant d’attention et d’écoute afin, ensemble d’y apporter, au travers de nos individualités, cette réponse collective qui participera à notre épanouissement personnel et celui de la société dans laquelle nous interagissons les uns les autres au quotidien.

Le bénévolat, à portée de tous, est une « arme de construction massive ».

Alors, bénévoles… Parlez de votre engagement ! Soyez fiers de vos couleurs au sens large ! Cette diversité de couleurs qui cimente une société en perte de repères: le point de ralliement est l’avenir !

Ce sol qui semble se dérober sous nos pieds est foulé par 12 million de bénévoles, je dirai plutôt labouré par 12 millions de bénévoles qui sèment des graines d’espoir… Que chacun prenne le temps de les voir s’épanouir avec le temps. Et quand tout semble s’écrouler : Semez à nouveau!

Montrez avec fierté ce message du possible, du vivre ensemble, de la volonté de participer à la vie de la Cité, d’un engagement politique au sens noble du terme.

Alors, « #GlobalApplause – Vive les Volontaires ! » – (Thème de la journée internationale des volontaires 2016).

Bénévolat et qualité de vie au travail?

J’ai rencontré de nombreux bénévoles au cours de mes expériences, et notamment de nombreux salariés. Il est intéressant de noter est que ce bénévolat relève de la sphère privée, mais cela relève de la liberté de chacun que de le rendre public en milieu professionnel. L’employeur, et donc l’entreprise, n’ont pas forcément connaissance de cet engagement extérieur, et donc du développement « personnel », de l’acquisition d’expériences et de compétences diverses sur lesquelles ces bénévoles pourraient capitaliser dans leurs projets professionnels. « Les passerelles de compétences » sont depuis longtemps rendues possibles notamment avec la valorisation de l’expérience bénévole, et il existe de façon indéniable un vivier de « talents » qui pourraient faire évoluer les pratiques professionnelles notamment parce que l’expérience bénévole ramène – théoriquement – de façon systématique au plus petit dénominateur commun : l’humain !

Par ailleurs, l’acquisition de nouvelles compétences ou postures est l’une des raisons qui poussent nombre d’entreprises à soutenir de plus en plus le bénévolat de leurs salariés sous des différentes formes. Pour ma part, cela aura toujours été un levier en termes de motivation, et un marqueur de l’accompagnement proposé aux bénévoles que je côtoie.

Et j’ai souhaité pousser cette expérience un cran plus loin. J’ai donc choisi il y a un peu plus d’un an de tenter une nouvelle expérience qui se révèle être un vrai challenge – et ce, en lien avec mes « centres d’intérêt professionnel et personnel » – souhaitant mettre mes compétences et mon expérience au service du bénévolat que je qualifierais ici d’intra-entreprise  dans un cadre différent aux vus d’une part de l’environnement (professionnel) où s’exercent les missions bénévoles, et d’autre part de l’environnement global dans lequel cette action s’inscrit. Notamment, ici, l’enjeu principal est le discours en terme de sensibilisation au bénévolat au sein d’une association agissant au sein même de sa propre entreprise, en l’occurrence sur des questions de solidarité et d’entraide entre collègues – qui plus est sur une thématique peu simple (et c’est peu dire), que celle des addictions.

J’ai toujours été convaincu des bienfaits du bénévolat pour la société (échelle macro et collective) – sinon, pourquoi exercer ce métier me direz-vous ? – mais bien au-delà, à l’échelle individuelle aussi comme toutes les études le confirment (sans que l’on en est forcément besoin car il suffit d’ouvrir les yeux pour s’en rendre compte).

« Protéiforme, le bénévolat s’exprime individuellement et permet de renforcer les capacités collectives de la société à impacter positivement son propre développement tous domaines entendus. »

J’exprimais ainsi dans un précédent post, à l’occasion de la journée internationale des volontaires (le 5 décembre) – Le bénévolat exprime dans toute sa diversité toute la diversité du monde ! – la force de l’itération de l’action bénévole au sein de notre société humaine. Le bénévolat devient un marqueur de l’engagement pour la communauté au sens large. Je soulignais notamment cet apport qui va au-delà de la ressource offerte pour un projet « associatif » dirons-nous pour simplifier le discours. Je décryptais le bénévolat dans un autre post – Béné’volter vous ! – comme un « espace d’apprentissage » informel. Apprentissage de la diversité, du sens du partage, et du vivre ensemble… soit un véritable « liant social ». Alors pourquoi ne pas y voir une façon de réapprendre à « travailler ensemble », d’une part et d’impacter positivement son environnement professionnel d’autre part ?

Et si le bénévolat devenait un levier pour se « réapproprier » l’espace de travail, en ce sens qu’il pourrait être impacté positivement une fois enrichi par l’expérience bénévole.

Dans le cadre de mon expérience actuelle, la question de la qualité de vie au travail est intimement liée au bénévolat dans la mesure où les bénévoles de l’association, issus de « l’entreprise » agissent directement sur leur environnement professionnel au travers des actions qu’ils déploient pour participer au bien- être social, physique et psychologique de leurs collègues ou anciens collègues (tous les échelons hiérarchiques sont concernés).

Pour autant, sans aller aussi loin – bien que ce type de bénévolat me paraisse s’inscrire dans les possibles évolutions futures à envisager parmi la « palette » de modes d’engagement proposés aux collaborateurs… :

Ce « vivre ensemble » que les associations expriment au travers de leurs actions, véritable ADN de leur fonctionnement, peut se transposer au sein de l’entreprise et impacter positivement et durablement la relation de travail.  

Réinjecter ce vécu bénévole au sein d’une association au sein de l’entreprise ne permettrait-il pas de se repositionner individuellement et potentiellement de se réapproprier « l’espace travail » au quotidien en favorisant, individuellement, ce « vivre ensemble » au travail et in fine ce « travail ensemble » ? Par itération, cela ne reviendrait-il pas à se réapproprier collectivement cet espace ?

Et d’évoquer le soutien de l’employeur – par la reconnaissance des expériences bénévoles  ou par l’incitation au bénévolat, et les exemples se développent :

Individuellement, cela ne permettrait-il pas de capitaliser sur cette expérience et d’en tenir compte dans la vie d’équipe et pourquoi pas dans les évolutions professionnelles. Y être sensible favorisera une relation de confiance au quotidien au-delà de la relation fonctionnelle.

Collectivement, cela ne permettrait-il pas de favoriser l’émergence d’un collectif plus sein, et plus soudé ? D’ailleurs les actions collectives soutenues par l’employeur montrent que ceux qui la pratiquent ne se trompent guère sur les enjeux relationnels inhérents à ces activités.

QVT et bénévolat, de belles perspectives de développement, cet autre volet que la RSE pourrait investir…

Modifié et publié dans la revue Echanges N°34/Dossier QVT (P.20)