Archives par mot-clé : #cooportunité

Transition écologique – engagement citoyen et associatif ?

[#Rapport] « La transition écologique : enjeux et impacts pour l’engagement citoyen et associatif. » ✔

LE HCVA  – Haut Conseil à la vie associative a publié un rapport très instructif, qui rappelle les enjeux d’une « transition juste » et la nécessaire articulation entre transition écologique et lutte contre la pauvreté. Une articulation dont s’est emparée de longue date un secteur associatif, au cœur d’innovations et de pratiques riches d’enseignement pour une société en quête de modèles, avec des associations qui intègrent, elles aussi, ces enjeux dans leurs actions au quotidien et dans leurs projets associatifs.

▶ Le rapport propose une relecture des collaborations entre acteurs associatifs, au regard d’un cadre de coopération mouvant avec les institutions et qui évolue vers une forme de « régulation concurrentielle ». Une coopération inter associative, pourtant essentielle en tant que levier déterminant pour une transition qui intègre toute la diversité des acteurs et actrices de terrain – et leurs pratiques, parfois innovantes, au plus proche des territoires, et des citoyens et citoyennes qu’elles représentent.

▶ Côté plaidoyer, ce rapport souligne aussi sur le rôle que joue et doit continuer à jouer ce secteur associatif sur l’évolution de l’environnement normatif qui accompagne ces transitions.

▶ Côté « engagement citoyen », le rapport aborde les différentes formes de mobilisations citoyennes qui s’organisent à différents niveaux et avec différents acteurs. L’occasion notamment d’aborder les questions du durcissement des formes d’engagement (et de revenir sur la réponse répressive), et des conditions d’un dialogue qui permettent de (re)poser un cadre de coopération tenant compte des différentes parties prenantes et favorisant de fait la participation citoyenne, mieux prise en compte par les pouvoirs publics.

#cooportunité ?

Un rapport qui offre donc une analyse poussée, qui pointe notamment de nombreuses vigilances, et propose des recommandations intéressantes. Mais il s’agit là aussi d’une plongée dans une lecture instructive qui permettra à tout un chacun de mieux appréhender l’action associative aujourd’hui et demain, et les enjeux auxquels elle doit faire face, pour construire, ensemble, cette société plus juste, plus solidaire au regard d’une transition écologique incontournable…

Un travail mené à titre #bénévole, comme cela est mentionné dans le rapport !

Accéder au rapport ici !

Daniel RENAMBATZ

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#associations #vieassociative #engagement #transitionécologique

Les années ne se feront pas sans nous !

Ne pourrait-on pas se dire naïvement que les années ne se feront pas sans nous, comme les précédentes et comme celles à venir ! Au cœur de nos engagements respectifs…

Le « monde » tel qu’on l’a connu laisse place à l’inconnue – avec un entre deux compliqué à appréhender tant l’accélération des changements est brutale. L’inconnue, certes anxiogène, est aussi une variable porteuse d’espoirs ! Le monde se transforme avec toutes les imperfections que l’on connait mais aussi avec toutes ces dynamiques porteuses de réponses ou du moins de « possibles ».

L’équation à résoudre, est une équation à plus de 8 milliards d’inconnus !

Face à cet apparent chaos, n’est-il pas utile de se (re)dire que ces milliards d’êtres humains comme vous et moi, continuent à (sur)vivre dans une société qui se (ré)organise – comme elle le peut. Avec une vision pessimiste d’un monde qui se meurt, « on » nous pousse peu à peu dans une existence quasi schizophrénique : entre ce que nous faisons au quotidien (nos actions), ce que nous aimerions faire (nos envies), ce que nous devrions faire (les injonctions) et ce que nous pourrions faire (nos capacités).

Plutôt que de perdre « les sens », à nous de trouver individuellement un peu d’équilibre dans nos postures, à la maison, au travail, au quotidien, et collectivement aussi, au delà des clivages qui rongent petit à petit ces espaces d’humanités où les interactions sociales sont à vivre, aussi, comme des forces créatrices…

Faire de ces de 8 milliards, un capital solide pour investir les champs du vivre ensemble et du faire ensemble par exemple ?

Et pour essaimer un peu plus à partir de ce capital, les associations, tout simplement comme une évidence ?

Un papillon polinisateur

Forcément , il est cooportuniste de revenir à une plus petite échelle en rappelant que la vie associative permet d’investir à taille humaine dans ces nombreux champs des possibles.

Une façon assez simple de (re)mettre une petite pièce dans la machine – ou d’humain dans nos pratiques et repenser ainsi une relation parfois trop fonctionnelle au monde ? In fine, de (ré)parer le monde de ses plus belles et frêles couleurs? Années après années, qu’elles soient toutes pleines de #cooportunité, d’#engagement et de #confiance ?

Daniel RENAMBATZ

UN BÉNÉVOLAT P(E)ACE MAKER ?!

Le mauvais de jeu de mots que j’ose car ma réponse est définitivement oui !

« Pacemaker » ?!

Prenons le temps d’y réfléchir : il stimule quand le « rythme cardiaque est trop faible ou s’interrompt, et envoie une impulsion électrique au cœur qui déclenche un battement cardiaque » ❤️.

À l’épicentre d’une société en proie au doute et se questionnant constamment sur ses « valeurs » : il ramène toujours et encore au plus petit dénominateur commun, l’humain, doté d’un cœur à stimuler sans cesse – ce que nous aura aussi appris cette crise que nous traversons. Socialement, il invite à la rencontre, à la fraternité et l’entraide, au partage et la solidarité. Par nature, Il associe à l’autre ! On parle bien de #vieassociative !

« Peace maker » ?!

Vecteur de « paix sociale », il participe du #contratsocial et de la recherche constante de l’équilibre dans les relations humaines, sociales, économiques – dans les interactions du quotidien ! Il rapproche les individus, et (re)connecte les uns les autres, réconcilie parfois et repose des bases communes en invitant à l’échange constant, à l’apprentissage de l’autre, au respect et à la confiance. Une façon de #VivreEnsemble nos différences et nos complémentarités dans un monde qui a parfois bien du mal à en prendre conscience, ou du moins à vivre avec. Il s’agit donc de vivre donc une (Reco)nnexion pour (ré)enchanter cette relation parfois trop fonctionnelle au monde et s’inscrire individuellement dans une dynamique collective de changement, au travers ici du bénévolat !

C’est la #cooportunité dont je parle régulièrement, c’est l’à venir, c’est vous, c’est moi, c’est NOUS !

Mais ne nous arrêtons pas là ! Menons un autre combat au quotidien !

« Bénévoler », c’est donc aussi apprendre au contact de l’autre, évoluer dans sa façon de voir (et de faire) les choses, débattre, échanger, participer et se (re)construire d’une certaine façon dans un cadre plutôt sécurisé qu’offre l’espace associatif !
De là, naissent depuis très longtemps, des pistes et des façons de penser le changement pour #ConstruireEnsemble et #FaireEnsemble. A l’échelle collective et associative, l’exercice pose en théorie un cadre bienveillant et sécurisant de respect des uns des autres, de confiance.

Mais individuellement, sortis de ces espaces, quid des écarts de « valeurs » possibles, ceux qui nourrissent un sentiment de schizophrénie avec lequel nous semblons devoir vivre au quotidien ? Nourrir ainsi sa réflexion et son engagement doit offrir ces billes pour agir à d’autres niveaux. (Re)transcrire ces combats dans tous les espaces de vie doit permettre de faire bouger des lignes. Mais cela doit tenir compte d’un cadre moins sécurisé, nécessitant de fait, une seconde réflexion, à savoir comment démultiplier ses combats et porter ses valeurs au quotidien dans un contexte autrement plus complexe, qui peut nous paraître parfois si hostile.

Ouvrir une nouvelle voie qui ne correspondrait pas à changer de travail mais repenser son travail, à son échelle, couplée à sa propre expertise professionnelle, avec une vision à long terme sans se « mettre en danger » pour induire un changement. Non pas au travers d’une confrontation que l’on perdra bien souvent si seul, mais avec une « stratégie » claire pour tenter de réduire par petit pas cet écart de valeurs au quotidien et enfin mélanger un peu de personnel et beaucoup de professionnel – ou l’inverse – avec toutes les vigilances que cela peut impliquer. En somme, une façon de ne pas de changer de travail mais de changer sa façon de travailler pour y redonner du sens, en cette période où la quête de sens au travail est un sujet des plus sensibles.

Le petit + étant de croire que ces combats personnels se croisent avec ceux de milliers d’autres engagés dans tout autant d’espaces, tantôt individuellement tantôt collectivement pour des causes diverses et variées. Il en va ainsi, la #PauseBénévole essaime de la sorte quoiqu’on en dise et il est de la responsabilité sociale des organisations associatives que de l’avoir à l’esprit dans leur façon d’accompagner le bénévolat !

Demain encore, notre rôle, sera a minima de participer au changement, à chacun de prendre le temps de penser le « comment » ! Il y aura toujours ces initiatives dont l’on entendra parler à grand renfort de communication, et puis il y aura toujours celles dont on n’entendra jamais parler. Pour autant, les changements systémiques que nous espérons seront ceux induits notamment par nos comportements, les changements de pratiques et les innovations socialement acceptables que nous aurons pu pousser. Tout ce que nous pourrons construire au fil de l’eau, pour changer peu à peu les maux par des mots écrits avec des lettres que nous aurons choisies et parapher ensemble un contrat social qui nous ressemble, et nous rassemble !

Vous me direz, nous sommes bien loin du bénévolat ! Je vous répondrai que non, nous sommes au cœur de l’engagement citoyen, et le bénévolat est bonne école !

Par Daniel RENAMBATZ, #copportuniste à ses heures !

De 2020 à 2021 sans perdre l’essentiel?

Ensemble, en 2020, nous avons traversé des moments difficiles, à des niveaux d’intensité différents bien entendu. Mais en 2020…

🤔N’aurions-nous pas (re)découvert, derrière chaque euro, des hommes et des femmes ? N’aurions-nous pas aussi (re)découvert derrière chaque métier, des hommes et des femmes ? Derrière chaque porte, encore des hommes et des femmes. Et derrière chaque mort, toujours des hommes et des femmes. Des familles, des personnes seules, des enfants. Des plus précaires au plus riches, de tous horizons, de toutes nationalités.

🤔 Finalement, n’aurions-nous pas ainsi (re)découvert cet être humain qui s’efface trop souvent derrière des statistiques ou dans nos relations parfois trop fonctionnelles au monde ? Ne fût-ce pas aussi le cas pour cette #diversité noyée dans une #société qui en est pourtant si imprégnée ?

Parce qu’individuellement et collectivement, nous avons mis sur « pause » nos rythmes de vie, pour nombre d’entre nous, certes de façon imposée, et vécue bien différemment aussi par tout un chacun…

🤔 Ne nous serions-nous pas concentrés, pour nombre d’entre nous encore, sur ce qui nous est apparu comme essentiel ? N’aurions-nous pas été, encore pour bon nombre d’entre nous, plus #solidaires avec nos proches, nos amis, nos collègues, et les autres, chacun aussi à sa manière, d’une façon ou d’une autre ?

🤔 Ce temps ne nous aurait-t-il pas permis, aussi de (re)construire des liens, autrement, et ce malgré cette distanciation sociale, nous permettant aussi de nous rapprocher ? Ne nous serions-nous pas rendus compte aussi de toutes ces interactions, pour nombre d’entre nous, stoppées nettes, pour d’autres, parfois amplifiées ?

🤔 N’aurions-nous pas ressenti des manques, des plus futiles en toute subjectivité, aux plus importants ? Ne nous serions-nous pas rendu compte, qu’au-delà de tout ce qui nous entoure, le manque de contact humain aura souvent était le plus dur à (di)gérer ! L’occasion de rappeler malheureusement que cette situation est celle du quotidien pour une partie de la population…

Voilà une (re)lecture parmi tant d’autres de cette « mécanique monde » à laquelle nous participons. Celle qui révèle tout le potentiel de notre pouvoir d’agir!

👉 A toute ces questions, pour ma part, je répondrais volontiers un « oui » franc et sans équivoque, et vous ?

🤔 En 2020, n’aurions-nous pas planté ainsi de nouvelles graines? Des semences qui pousseraient à côté de celles qui germaient et qui germent déjà au quotidien ?

En #2021, je ne pense pas au monde d’après, car le processus de changement auquel nous aspirons tant s’inscrit dans le temps, branché à la fois sur courant alternatif et continu.

Mais cette année sera- t-elle pas néanmoins une année particulière? L’année des « cooportunistes » comme j’aime à nous décrire ? Une année de #cooportunités renforcées comme j’aime à le penser ? Celle où l’on aurait un peu plus pris conscience, ici de notre #pouvoirdagir pour maintenir un certain équilibre, là, pour arroser à nos échelles respectives ces terres si malmenées parfois, et pourtant ensemencées au quotidien. Avec ce secret espoir perpétuellement entretenu qui n’en serait plus un, d’avancer #ensemble pour un monde plus équilibré, plus #durable, plus #humain !

Alors 2021, pleine de #fraternité, de #solidarité, de #joies & de plaisirs simples, de vous de moi, d’#humain et d’#engagement ?

👉 Pour panser ensemble ce qui peut l’être!

👉 Pour penser ensemble ce qui doit l’être!

👉 Pour construire ensemble, cet « à venir » qui nous tend les bras tous les jours! 💚

Bon, maintenant pour finir sur une citation de Henri Bergson qui résume bien mon propos:

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire. »

Daniel RENAMBATZ

Le pouvoir d’agir!

Cette vidéo exprime l’essence même de ce que j’appelle la cooportunité.

« En deux mots, renforçons le pouvoir d’agir des habitants… Soyons acteurs sur notre territoire. Ici! Là! Et encore là! Partout où nous pouvons! »

Empruntons opportunément deux phrases de conclusion prononcées par Joe Biden lors d’un discours en octobre 2018 et qui seront ma note d’espoir pour 2019:

« Don’t tell me that we can’t restaure hope in this country! » « Don’t tell me that anything is beyond our capability »

La #Pausebénévole

Dans notre société en perpétuelle évolution, le changement nous « suggère » – de façon parfois assez oppressante – une adaptation permanente aux environnements dans lesquels nous évoluons de façon hyper-connectée. Et ce, à un rythme qui s’accélère sans cesse, pouvant parfois nous dépasser et nous pousser à nous déconnecter… de nous-même, d’un certain « réel » pour adopter une « posture virtuelle » ! Nous nous devons souvent de « plaire », de correspondre, d’être ce « mouton à cinq pattes » tant choyé, tant dans notre sphère privée que dans notre sphère professionnelle pour faire face, parfois encore, à un mode de vie où la performance devient la norme.

Bien entendu, nous conviendrons tous que les journées ne durent que 24 heures… et le temps n’en devient que plus précieux !

Un bien précieux que 13 millions de personnes en France ont traduit en bénévolat en 2016 ! L’an passé, je mettais en avant la notion de partage dans un post intitulé « Le bénévolat exprime dans toute sa diversité toute la diversité du monde ! »

Aujourd’hui, prenons encore une fois le temps de mettre en avant le bénévolat (*). Je souhaitais proposer une autre lecture en m’attachant à cette part « égoïste » du bénévolat, celle qui nous fait tant de bien – ce retour sur investissement dont il n’est plus aussi tabou de parler !

Ce temps bénévole, à considérer comme une PAUSE.

Un « créneau » qui revêt une signification particulière : une pause pour soi-même ! Ralentir et s’extraire du mouvement pour prendre le temps de prendre soin de soi tout en prenant soin des autres, en se recentrant sur ses propres valeurs et ses propres attentes : se requestionner et se confronter au regard des autres. Apprendre aussi, parfois, à relativiser. Se retrouver et ainsi se ressourcer au contact des autres en revenant à notre plus petit dénominateur commun, l’humain !

Une façon de décoder les codes, pour (re)coder des Hommes?

Un « espace temporel et physique » où personnellement en tant que salarié, j’essaie d’amener chaque bénévole à poser ses limites dans son bénévolat, à venir tel qu’il est et construire ensemble une relation partant de ses souhaits, dans un cadre posé avec ses propres contraintes (il y en aura toujours!) qu’il pourra pour autant accepter ou refuser ! Une entrée dans la relation collective voulue – une certaine liberté retrouvée… Se sentir respecter tel que l’on est tout en respectant « l’autre » avec lequel, bénévole, il ou elle sera amené à œuvrer dans le cadre d’un projet commun ! En somme, une certaine reconnexion… avec soi-même et in fine, une façon de laisser libre court à sa personnalité !

Une façon de se repositionner en citoyen du monde en reprenant conscience de ce rôle que l’on peut avoir au quotidien dans cette « construction du monde de demain ».

Je rappellerai pour conclure, ce rôle que les associations doivent jouer, en co-construisant cette opportunité d’agir avec chaque citoyen du monde. Une autre façon d’appréhender ce temps offert, cette ressource solidaire permettant tout simplement de cultiver la fraternité ! Car gageons, qu’au bout du chemin, ces petites pauses permettront de reprendre son souffle, et dans ce monde hyper-connecté qui offre, pour le coup, cette opportunité de ventiler un peu de « soi » – un peu d’humain et d’arroser cette fraternité.

Alors, continuez ces pauses car elles vous font plaisir ! Continuez ces pauses, car elles construisent le monde de demain.

Chers bénévoles, encore milles fois MERCI.

(*) Note : en 1985 à New York que l’ONU a décidé de créer la journée internationale des bénévoles, le 5 décembre, afin de promouvoir le travail et le potentiel des bénévoles dans le développement économique et social aussi bien au niveau local, que national et international.

S’enrichir autrement…

Parce que l’on a tous un peu de bénévole en soit, une relecture de nos relations sociales s’impose parfois et  la journée mondiale du bénévolat – La Journée internationale des Volontaires (JIV), organisée chaque année le 5 décembre, adoptée par les Nations Unies en 1985 afin de célébrer le pouvoir et le potentiel du volontariat est une bonne occasion de le faire !

Prendre conscience de ce qui nous unit et le rendre visible. Se dire que ce qui nous désunit mérite tout autant d’attention et d’écoute afin, ensemble d’y apporter, au travers de nos individualités, cette réponse collective qui participera à notre épanouissement personnel et celui de la société dans laquelle nous interagissons les uns les autres au quotidien.

Le bénévolat, à portée de tous, est une « arme de construction massive ».

Alors, bénévoles… Parlez de votre engagement ! Soyez fiers de vos couleurs au sens large ! Cette diversité de couleurs qui cimente une société en perte de repères: le point de ralliement est l’avenir !

Ce sol qui semble se dérober sous nos pieds est foulé par 12 million de bénévoles, je dirai plutôt labouré par 12 millions de bénévoles qui sèment des graines d’espoir… Que chacun prenne le temps de les voir s’épanouir avec le temps. Et quand tout semble s’écrouler : Semez à nouveau!

Montrez avec fierté ce message du possible, du vivre ensemble, de la volonté de participer à la vie de la Cité, d’un engagement politique au sens noble du terme.

Alors, « #GlobalApplause – Vive les Volontaires ! » – (Thème de la journée internationale des volontaires 2016).

Bénévolat et qualité de vie au travail?

J’ai rencontré de nombreux bénévoles au cours de mes expériences, et notamment de nombreux salariés. Il est intéressant de noter est que ce bénévolat relève de la sphère privée, mais cela relève de la liberté de chacun que de le rendre public en milieu professionnel. L’employeur, et donc l’entreprise, n’ont pas forcément connaissance de cet engagement extérieur, et donc du développement « personnel », de l’acquisition d’expériences et de compétences diverses sur lesquelles ces bénévoles pourraient capitaliser dans leurs projets professionnels. « Les passerelles de compétences » sont depuis longtemps rendues possibles notamment avec la valorisation de l’expérience bénévole, et il existe de façon indéniable un vivier de « talents » qui pourraient faire évoluer les pratiques professionnelles notamment parce que l’expérience bénévole ramène – théoriquement – de façon systématique au plus petit dénominateur commun : l’humain !

Par ailleurs, l’acquisition de nouvelles compétences ou postures est l’une des raisons qui poussent nombre d’entreprises à soutenir de plus en plus le bénévolat de leurs salariés sous des différentes formes. Pour ma part, cela aura toujours été un levier en termes de motivation, et un marqueur de l’accompagnement proposé aux bénévoles que je côtoie.

Et j’ai souhaité pousser cette expérience un cran plus loin. J’ai donc choisi il y a un peu plus d’un an de tenter une nouvelle expérience qui se révèle être un vrai challenge – et ce, en lien avec mes « centres d’intérêt professionnel et personnel » – souhaitant mettre mes compétences et mon expérience au service du bénévolat que je qualifierais ici d’intra-entreprise  dans un cadre différent aux vus d’une part de l’environnement (professionnel) où s’exercent les missions bénévoles, et d’autre part de l’environnement global dans lequel cette action s’inscrit. Notamment, ici, l’enjeu principal est le discours en terme de sensibilisation au bénévolat au sein d’une association agissant au sein même de sa propre entreprise, en l’occurrence sur des questions de solidarité et d’entraide entre collègues – qui plus est sur une thématique peu simple (et c’est peu dire), que celle des addictions.

J’ai toujours été convaincu des bienfaits du bénévolat pour la société (échelle macro et collective) – sinon, pourquoi exercer ce métier me direz-vous ? – mais bien au-delà, à l’échelle individuelle aussi comme toutes les études le confirment (sans que l’on en est forcément besoin car il suffit d’ouvrir les yeux pour s’en rendre compte).

« Protéiforme, le bénévolat s’exprime individuellement et permet de renforcer les capacités collectives de la société à impacter positivement son propre développement tous domaines entendus. »

J’exprimais ainsi dans un précédent post, à l’occasion de la journée internationale des volontaires (le 5 décembre) – Le bénévolat exprime dans toute sa diversité toute la diversité du monde ! – la force de l’itération de l’action bénévole au sein de notre société humaine. Le bénévolat devient un marqueur de l’engagement pour la communauté au sens large. Je soulignais notamment cet apport qui va au-delà de la ressource offerte pour un projet « associatif » dirons-nous pour simplifier le discours. Je décryptais le bénévolat dans un autre post – Béné’volter vous ! – comme un « espace d’apprentissage » informel. Apprentissage de la diversité, du sens du partage, et du vivre ensemble… soit un véritable « liant social ». Alors pourquoi ne pas y voir une façon de réapprendre à « travailler ensemble », d’une part et d’impacter positivement son environnement professionnel d’autre part ?

Et si le bénévolat devenait un levier pour se « réapproprier » l’espace de travail, en ce sens qu’il pourrait être impacté positivement une fois enrichi par l’expérience bénévole.

Dans le cadre de mon expérience actuelle, la question de la qualité de vie au travail est intimement liée au bénévolat dans la mesure où les bénévoles de l’association, issus de « l’entreprise » agissent directement sur leur environnement professionnel au travers des actions qu’ils déploient pour participer au bien- être social, physique et psychologique de leurs collègues ou anciens collègues (tous les échelons hiérarchiques sont concernés).

Pour autant, sans aller aussi loin – bien que ce type de bénévolat me paraisse s’inscrire dans les possibles évolutions futures à envisager parmi la « palette » de modes d’engagement proposés aux collaborateurs… :

Ce « vivre ensemble » que les associations expriment au travers de leurs actions, véritable ADN de leur fonctionnement, peut se transposer au sein de l’entreprise et impacter positivement et durablement la relation de travail.  

Réinjecter ce vécu bénévole au sein d’une association au sein de l’entreprise ne permettrait-il pas de se repositionner individuellement et potentiellement de se réapproprier « l’espace travail » au quotidien en favorisant, individuellement, ce « vivre ensemble » au travail et in fine ce « travail ensemble » ? Par itération, cela ne reviendrait-il pas à se réapproprier collectivement cet espace ?

Et d’évoquer le soutien de l’employeur – par la reconnaissance des expériences bénévoles  ou par l’incitation au bénévolat, et les exemples se développent :

Individuellement, cela ne permettrait-il pas de capitaliser sur cette expérience et d’en tenir compte dans la vie d’équipe et pourquoi pas dans les évolutions professionnelles. Y être sensible favorisera une relation de confiance au quotidien au-delà de la relation fonctionnelle.

Collectivement, cela ne permettrait-il pas de favoriser l’émergence d’un collectif plus sein, et plus soudé ? D’ailleurs les actions collectives soutenues par l’employeur montrent que ceux qui la pratiquent ne se trompent guère sur les enjeux relationnels inhérents à ces activités.

QVT et bénévolat, de belles perspectives de développement, cet autre volet que la RSE pourrait investir…

Modifié et publié dans la revue Echanges N°34/Dossier QVT (P.20)

Béné’voltez vous!

Vivre ensemble ou mourir ensemble. 


La haine de l’autre pour ce qu’il représente a toujours existé et existera sûrement encore longtemps voire toujours. Elle s’exprime chez nous et de part le monde. Elle vivote, grandit, jusqu’à s’enraciner, parfois, profondément et prendre le pas sur le vivre ensemble… On la voit s’exprimer tous les jours.

Cela nous interpelle malheureusement quand elle (nous) frappe indifféremment, nous paraissant dès lors, abjecte, inqualifiable, tout simplement absurde. Au rythme actuel, nous serons bientôt à court de mots pour exprimer notre dégoût, puis notre solidarité. D’ailleurs, exprimer notre solidarité face aux drames qui nous entourent… Oui, mais que faire au quotidien pour s’émanciper individuellement et collectivement de cette spirale qui nous semble sans fin ?

Gare donc à lui offrir un terreau fertile qui nous fasse basculer un jour de l’autre côté de la barrière, avec tout autant de violence que celle qui nous révolte aujourd’hui (quelle que soit sa forme d’expression)…
Et de rappeler, que vivre ensemble : ça s’apprend, ça se construit, ça s’entretient, et ce, avec toutes nos différences que nous souhaitons exprimer au travers de nos libertés individuelles… Un peu comme dans un couple, comme avec nos enfants, comme avec nos amis, comme avec les personnes que nous côtoyons au travail ou partout ailleurs… Bref, un effort de chaque instant. Mais comme dans toutes ces situations du quotidien, chacun doit apprendre à vivre avec l’autre. La vie est un apprentissage sans fin… Cela s’applique aussi aux relations humaines !

Il paraît donc opportun de rappeler le rôle des associations dans cette société dite « en perte de repères », et le rôle des bénévoles qui leurs permettent d’agir au quotidien. Tout comme il est important de nommer cet aspect « invisible » et pourtant ADN de leur fonctionnement ! Ce « vivre ensemble » qu’elles expriment au travers de leur action, avec pour rappel cette liberté d’adhésion de tout un chacun, propre au bénévolat ! Au vu du nombre de bénévoles aujourd’hui, les associations  constituent aussi, au-delà du partage, un espace d’apprentissage auquel nous sommes libres d’adhérer. Cela ne vient que renforcer la place des associations dans nos sociétés ajoutant une dimension supplémentaire au rôle joué par celles-ci, à rapprocher notamment de la notion d’éducation populaire, en permettant ainsi le « brassage » de nos individualités dans toutes leurs composantes, au sein et au service d’une dynamique collective.

Les associations recrutent aussi…  Engagez-vous, révoltez-vous, (allez voter aussi…) = béné’voltez !   

Le bénévolat exprime dans toute sa diversité toute la diversité du monde!

 Cooportunité rime avec bénévolat…


Il est important de consacrer cette forme d’engagement dans ce qu’elle a de plus noble : le partage ! Partage de temps, partage de compétences, partage de connaissances, partage de valeurs, partage d’humanité… et la liste peut être très longue, et complétée par vos propres expériences ! Plus que du partage, il s’agit aussi de s’offrir en partage ! Car le bénévolat, n’est jamais à sens unique… On en retire tous quelque chose : le bénévolat est un apprentissage ! D’où ma petite préférence pour le mot «partage» plutôt que « don ».

Protéiforme, le bénévolat s’exprime individuellement et permet de renforcer les capacités collectives de la société à impacter positivement son propre développement touts domaines entendus. Au sein des espaces qui le rendent possible, s’opère un réel brassage de la diversité du monde à l’origine de tant d’initiatives, tant de projets, tant de combats…

Chaque bénévole devient alors porteur au quotidien au travail, chez lui et dans tous les espaces qu’il investit de cette diversité ! Je détournerai alors volontiers la célèbre « main invisible » d’Adam Smith pour imager l’impact du bénévolat sur notre société ! En effet, l’aspect non quantifiable du bénévolat, ne demeure-t-il pas dans le changement qu’il occasionne à l’échelle individuelle – au travers de ce partage et ce brassage – qui sommé collectivement impacte notre société dans son fonctionnement et ses développements futurs !

Alors, pour tout cela, je félicite haut et fort tous les bénévoles pour leur engagement au quotidien et pour demain…