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Que ferions-nous de notre temps libre si il n’y avait pas de bénévolat ?

Je sens que ça fait sourire et c’est bien normal !

Du temps libre ? Mais voyons : on en manque cruellement.

Alors si nous en récupérions, nous pourrions tout simplement faire certaines choses que nous ne pouvons pas faire par manque de temps ! Beaucoup de temps libre, d’ailleurs car le bénévolat, ça prend beaucoup de temps !
👉 Alors, commençons d’ailleurs par rappeler un petit principe : le bénévolat, ça prend le temps que l’on souhaite donner ✔

📑 Bon, du coup, nous irions par exemple faire du sport. Ou encore, profiter (avec vos enfants aussi, pourquoi pas) des activités culturelles mise en avant par exemple par notre belle ville. Faire de la randonnée ou du vélo avec d’autres personnes que nous ne connaissons pas. Faire de la chorale, de la photo, de la pétanque, de la plongée, du yoga, de la peinture, du dessin…

Qui propose bien souvent ces activités, à des tarifs plutôt attractifs – voire pas de tarif du tout ? Les associations sportives, culturelles, socio culturelles…

Alors que ferions-nous de notre temps libre si il n’y avait pas de bénévolat ? Car association = bénévolat, non ?!

Rappelons d’ailleurs, que certaines personnes ont du mal à trouver ce temps libre « pour sortir, ne serait ce qu’un peu, la tête de l’eau ». Une expression qui englobe tant de situations de détresses à des degrés divers, mais qui a le mérite de rappeler que profiter de son temps libre, de loisirs, de souffler… seul, seule ou en famille est parfois aussi un luxe !

👉 Et de nombreuses associations intervenant dans le social notamment interviennent aussi pour faciliter ou tout simplement permettre l’accès à ces personnes en difficultés, à différentes activités à faire, sur ce fameux temps libre (et donc de trouver des solutions pour trouver un peu de temps libre ou joindre l’utile à l’agréable) ! ✔

Bref, vous m’aurez compris si vous avez tout suivi : heureusement, le bénévolat est une composante intégrante de notre société, du vivre ensemble, du faire ensemble, du lien social quoi !

Alors, je le redis : que ferions-nous de notre temps libre si il n’y avait pas de bénévolat ?

📆 #JounéeMondialeBénévolat

Daniel RENAMBATZ
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#engagement #associations #bénévolat #solidatité #VivreEnsemble #FaireEnsemble

2022… avec le Contrat d’Engagement Républicain !

2022 est belle et bien lancée…

Et avec le Contrat d’Engagement Républicain, qui conditionne désormais l’obtention d’un agrément d’Etat, d’une subvention publique ou pour accueillir un jeune en service civique pour les associations et fondations, le message est fort :

Rendre l’aventure associative plus complexe, plus risquée et plus incertaine !

Une lecture inquiète de la situation, certes, mais la vigilance est de mise pour tout un secteur si essentiel pour la vie de la Cité.
  1. Plus complexe, au regard des « obligations » qu’il crée pour sa mise en œuvre et dont les contours restent encore flous.
  2. Plus risquée, au regard aussi des nouvelles responsabilités qui pèsent sur les « dirigeants associatifs ». Ou encore si l’on tient compte du pouvoir d’interprétation très large donné à l’administration, pour décider d’une sanction.
  3. Plus incertaine, car pourrait exposer un peu plus cette belle aventure justement à ce pouvoir d’interprétation – et au risque d’arbitraire qui pourrait en décourager plus d’un. Au-delà du fait qu’il pourrait tout simplement limiter, freiner voire stopper une aventure pour celles et ceux qui ne pourraient pas faire valoir leurs droits correctement, faute de temps, d’énergie, de conseil, ou tout simplement parce qu’il sera trop tard.
Bref, il semble déjà un peu loin cet esprit de la loi 1901 dont nous fêtions il y a peu le 120ieme anniversaire.

Comme exprimé par Le Mouvement associatif dans un communiqué de presse au début du mois : « Tant sur le principe que sur les modalités, il a fait part de ses inquiétudes quant aux risques induits pour la liberté d’action associative. Celle-ci est essentielle à notre démocratie et contribue à faire vivre les principes de la République, y compris dans sa dimension d’alerte, d’interpellation et de contestation ».

Un outil protecteur ?

Alors bien entendu, ce nouveau dispositif « est un outil protecteur qui garantit la liberté d’association et ne permettra d’entraver que les associations qui dévoient ce statut pour véhiculer une forme de séparatisme et pour s’organiser contre la République et ses valeurs » comme le précisait Madame Schiappa, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté en février 2021 lors d’un entretien publié par Michel Lulek sur Association Mode d’emploi.

Mais il donnera aussi les moyens à celles et ceux qui ne se poseraient pas trop de questions de limiter ce fait associatif qui s’apparenterait, à leurs yeux, peut-être un peu trop à un « contre-pouvoir », à un engagement politique au sens noble du terme bien loin de celui qui parfois court les plateaux TV et nos campagnes en ces temps indécis. Ou encore qui s’intéresserait d’un peu trop près à des sujets qui n’intéressent « pas grand monde ».

Défiance ou confiance, le difficile équilibre …

Bref, on a bien failli croire qu’il serait plus simple de motiver des bénévoles à prendre des responsabilités associatives. Il semble désormais nécessaire de se mobiliser encore et encore en faisant preuve de la plus grande vigilance a minima. Il y a certes beaucoup de « peut-être » et de conditionnel ici, mais aussi un contexte où certaines postures et positions dans le débat politique donnent à réfléchir.

Par Daniel RENAMBATZ