Tous les articles par Daniel RENAMBATZ

Ensemble, rendons l'engagement possible! Le soutenir sous ses différentes formes, à tous les niveaux de notre société, en entreprise, en associations, à l’université... Accompagner le bénévolat. Mobiliser et fédérer toutes les volontés et les compétences nécessaires autour de projets solidaires. Promouvoir et structurer la vie associative au sein de chaque structure, pour qu'elle favorise le développement d'initiatives individuelles et collectives. Autant d’opportunités pour porter cet esprit associatif, participatif et collaboratif! Telle est la dynamique à laquelle j'essaie de contribuer à mon échelle, pour insuffler toujours un peu plus cet esprit, favoriser son essor, l’accompagner dans toute sa diversité! En somme, cultiver la fraternité... une philosophie que vous pouvez retrouver au fil de mon site internet pour les plus curieux au travers de ce que j'appelle la #cooportunité, car je suis #cooportuniste, et vous?

[#2025] Un train d’avance ou un train de retard, peu importe…

#Espérer ✔ Monter dans un train dont la destination resterait inconnue, où chaque gare serait l’occasion de laisser certains et certaines d’entre nous monter, d’autres descendre, chacun et chacune à son rythme et fonction de sa « disponibilité ». Et d’y remonter quand ce serait possible… Et d’en redescendre, quand cela deviendrait nécessaire : pour aider à changer de voie, qui sait… pour en construire de nouvelles, pourquoi pas !

Surmonter ✔ Un train qui n’arriverait pas toujours à l’heure attendue, peut-être, mais qui avancerait, toujours. Un train que nous pourrions même, au besoin, pousser ensemble pour compenser ces énergies « fossiles » qui pourraient in fine nous épuiser…

Adapter ✔ Nous sommes nombreux et nombreuses pour qui l’engagement est au cœur des dynamiques qui nous animent et que nous accompagnons pour certains et certaines d’entre nous depuis de nombreuses années. A nos humbles échelles, années après années, nous avons fait de celui des autres une priorité, afin de le faciliter pour le plus grand nombre. Pour que chacun et chacune ait la capacité de s’investir : à son rythme, quand il ou elle le peut car nos vies sont ainsi faites – quand il ou elle le souhaite, tout est question de timing…

Engager ✔ Un objectif assez simple : que chacun puisse monter & descendre de ce train au rythme des aléas de nos vies, pour une destination qui se précisera, au fil des plans que nous dessinerons ensemble…

Résister ✔ Nous ne devons pas nous arrêter las, essoufflés par cet air parfois irrespirable ! Poursuivons nos engagements à favoriser son essor dans tous les espaces de vie où celui-ci pourrait ou devrait s’exprimer !

Inspirer ✔ Contribuer à (re)mettre de l’humain au cœur de nos pratiques & (ré)articuler ce qui peut l’être pour une mécanique monde plus juste et plus inclusive, plus solidaire, plus vivable, plus durable !

Partager ✔ Nous nous croiserons encore, soyons-en sûr, tout au long de l’année, au détour d’une gare pour discuter ensemble de nos futures destinations !

cooportunité ✔ Partager ce post pour motiver toutes celles et ceux qui le souhaitent à embarquer quand ils ou elles le pourront ou le voudront

Daniel RENAMBATZ

Cette façon de (com)panser autrement !

Un vecteur de stabilité en ces périodes d’instabilités constantes, au travers de millions de visages de tous âges, ici en France & bien plus lorsque nous élargissons nos horizons au delà des frontières dans monde interconnecté.

Une certitude, un engagement constant lorsqu’il est pris globalement, en mutation, certes, mais toujours aussi présent dans nos quotidiens (relire l’article de Guillaume Douet sur La France Bénévole 2024 par Recherches & Solidarités et l’ IEDH (Institut Européen de Développement Humain), là où une forme d’incertitude s’immisce en se nourrissant des peurs et de la haine, du replis sur soi parfois et bien d’autres aléas d’une actualité bien trop chargée « émotionnellement » et pleine d’irritants certains.

Alors, si je prends mon quotidien professionnel ces 20 dernières années – au moins – et que je repense à toutes ces personnes croisées, devenues parfois des amies, ces bénévoles d’un jour, ou plus, voire très plus, repoussant l’âge d’une retraite bien méritée. Ils & elles portent haut et fort ces couleurs d’un engagement précieux, diamant brut, à accompagner en toute complémentarité de nos rôles de salariés – mus par les mêmes engagements – pour poser tant de pierres précieuses. Des socles de valeurs communes, parmi tant d’autres, porteuses d’espoirs, à rappeler de plus en plus souvent, dans une société en perte de repères communs, de plus en plus parfois, pour espérer bâtir ensemble, sur de solides bases, non pas une cathédrale mais tout simplement une société plus juste plus solidaire au prix de mille et uns efforts et sourires, de mille et une rencontres.

Du partage & de l’espoir pour écrire une histoire avec un grand H comme pour rappeler l’Humain qui doit rester le cœur de notre mécanique monde.

Alors,

Pour toutes ces personnes qui font ce qu’elles peuvent (loin du tapage médiatique), pour la vie de la Cité – une forme de politique au sens noble du terme, dont un « on » volontairement flou et placé ici pourrait s’inspirer parfois (trop souvent ?!).

Pour toutes ces personnes qui participent aux dynamiques associatives, et à la vitalité démocratique de nos pays dans des cadres qui diffèrent malheureusement et qui facilitent plus ou moins – voire pas du tout – l’expression de cette liberté fondamentale, pilier si il est utile de le rappeler et de s’en convaincre de nos sociétés. Un rapide coup d’œil ici pour se le redire… L’occasion de reprendre aussi les échanges autour du rôle des association face à l’urgence démocratique par Le Mouvement associatif

Pour toutes ces personnes, nombreuses, qui comme tout le monde, ne sont pas parfaites car la perfection est un leurre, mais qui ont fait ce choix de donner un peu, beaucoup de leur temps pour une rémunération loin d’être symbolique, au travers du « plaisir » de participer individuellement et collectivement à quelque chose qui fait sens.

Nous ne pouvons qu’être reconnaissants pour ces énergies positives qui nourrissent aussi nos imaginaires, notamment celui de ce « monde meilleur » auquel nous aspirons toutes et tous !

Il me viendrait spontanément tant de noms de bénévoles que je pourrais livrer ici avec reconnaissance pour nos chemins croisés et avec qui nous avons partagé beaucoup de temps et d’idées, il y a déjà bien longtemps ou beaucoup plus récemment. Merci pour nos échanges et nos apprentissages mutuels, votre engagement – nos valeurs communes. Une liste qui ne pourrait être exhaustive car trop longue et très riches mais toutes et tous s’y reconnaîtraient un peu ou beaucoup !

J’aurais bien aimé mettre des visages, d’ailleurs, que l’on se rappelle que derrière chaque nom, il y a des personnes, des origines & des nationalités différentes, des religions différentes, des histoires et des parcours de vie différents (bon ça ça ne se voit pas au visage, on est d’accord). Et de rappeler ainsi, au passage, que c’est bien grâce à ces différences et cette diversité, adossée à l’engagement individuel et collectif, que nous tirons toute cette force pour construire et faire ensemble au delà des divisions et frontières psychologiques que l’on érige de plus en plus souvent pour fracturer, un peu plus, là où l’on doit panser, & penser autrement tout simplement… Car au final, ne sommes nous pas éternellement lié.es ? Alors autant saisir l’opportunité de coopérer ! Un bel effort de #cooportunité donc, n’est ce pas ?

Vous l’aurez noté, nous sommes le 5 décembre, la journée mondiale du bénévolat, alors merci et celles et ceux qui ne sont pas forcément des stars, mais bel et bien des étoiles par millions à accrocher à nos rêves les plus fous (histoire de faire un lien avec la photo, quand même).

Que deviendrait notre société sans cet engagement ?

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#engagement #bénévole #bénévolat #association

Espaces civiques en danger ?

Une carte & une claque !

A la vue de ces ensembles qui se dessinent peu à peu, contraignant de plus en plus un « espace civique mondial » ou les espaces civiques pris indépendamment, nous ne pouvons que nous alarmer – encore plus, tant la tendance malheureusement n’est pas des plus réjouissante.

Espaces civiques & espaces de libertés

Le sujet des libertés associatives devient un sujet de préoccupation de plus en plus prégnant, ici, en France et ailleurs – « La rentrée politique des assos » organisée par Le Mouvement associatif nous l’a rappelé récemment. Visualiser cet état du monde dont on a déjà malheureusement une petite idée au quotidien, permet, dès lors, de prendre toute la mesure de cette période clé que nous vivons, au regard des enjeux sociétaux que nous traversons quelque soit notre place sur cette carte.

Ne l’oublions pas & restons « vigilants » ⚠️ :

  • Cet espace civique (pris d’un point de vue « global ») qui se réduit, ce sont autant d’espaces d’échanges, de médiation, de régulation, de liens, de partage, de co construction et bien entendu, in fine, de solutions qui disparaissent…
  • Plus l’espace civique se réduit, plus les « frustrations » sont grandes, plus les conflits – « légitimes » ou non – gagnent en violences (quelques soient leur forme d’expression).

Et les assos dans tout ça ?!

Pour finir sur une note positive
La société civile est résiliente, se structure et s’adapte pour proposer des alternatives afin de construire une ou des sociétés plus justes, plus solidaires – de vrais enjeux démocratiques.

Et, ne l’oublions pas : les associations, portées par tant de personnes, bénévoles ou salariées, engagées individuellement & collectivement, sont clairement au cœur de la mêlée.

L’occasion de partager au passage, une initiative pour un espace civique dynamique en Europe, portée par le mouvement hashtagEUCivicSpaceNow & Civil Society Europe (CSE) et cette lettre ouverte : https://lnkd.in/dRDP2XQT

Une enjeu de #cooportunité à ne pas s’y tromper.

Daniel RENAMABTZ

Transition écologique – engagement citoyen et associatif ?

[#Rapport] « La transition écologique : enjeux et impacts pour l’engagement citoyen et associatif. » ✔

LE HCVA  – Haut Conseil à la vie associative a publié un rapport très instructif, qui rappelle les enjeux d’une « transition juste » et la nécessaire articulation entre transition écologique et lutte contre la pauvreté. Une articulation dont s’est emparée de longue date un secteur associatif, au cœur d’innovations et de pratiques riches d’enseignement pour une société en quête de modèles, avec des associations qui intègrent, elles aussi, ces enjeux dans leurs actions au quotidien et dans leurs projets associatifs.

▶ Le rapport propose une relecture des collaborations entre acteurs associatifs, au regard d’un cadre de coopération mouvant avec les institutions et qui évolue vers une forme de « régulation concurrentielle ». Une coopération inter associative, pourtant essentielle en tant que levier déterminant pour une transition qui intègre toute la diversité des acteurs et actrices de terrain – et leurs pratiques, parfois innovantes, au plus proche des territoires, et des citoyens et citoyennes qu’elles représentent.

▶ Côté plaidoyer, ce rapport souligne aussi sur le rôle que joue et doit continuer à jouer ce secteur associatif sur l’évolution de l’environnement normatif qui accompagne ces transitions.

▶ Côté « engagement citoyen », le rapport aborde les différentes formes de mobilisations citoyennes qui s’organisent à différents niveaux et avec différents acteurs. L’occasion notamment d’aborder les questions du durcissement des formes d’engagement (et de revenir sur la réponse répressive), et des conditions d’un dialogue qui permettent de (re)poser un cadre de coopération tenant compte des différentes parties prenantes et favorisant de fait la participation citoyenne, mieux prise en compte par les pouvoirs publics.

#cooportunité ?

Un rapport qui offre donc une analyse poussée, qui pointe notamment de nombreuses vigilances, et propose des recommandations intéressantes. Mais il s’agit là aussi d’une plongée dans une lecture instructive qui permettra à tout un chacun de mieux appréhender l’action associative aujourd’hui et demain, et les enjeux auxquels elle doit faire face, pour construire, ensemble, cette société plus juste, plus solidaire au regard d’une transition écologique incontournable…

Un travail mené à titre #bénévole, comme cela est mentionné dans le rapport !

Accéder au rapport ici !

Daniel RENAMBATZ

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#associations #vieassociative #engagement #transitionécologique

Les années ne se feront pas sans nous !

Ne pourrait-on pas se dire naïvement que les années ne se feront pas sans nous, comme les précédentes et comme celles à venir ! Au cœur de nos engagements respectifs…

Le « monde » tel qu’on l’a connu laisse place à l’inconnue – avec un entre deux compliqué à appréhender tant l’accélération des changements est brutale. L’inconnue, certes anxiogène, est aussi une variable porteuse d’espoirs ! Le monde se transforme avec toutes les imperfections que l’on connait mais aussi avec toutes ces dynamiques porteuses de réponses ou du moins de « possibles ».

L’équation à résoudre, est une équation à plus de 8 milliards d’inconnus !

Face à cet apparent chaos, n’est-il pas utile de se (re)dire que ces milliards d’êtres humains comme vous et moi, continuent à (sur)vivre dans une société qui se (ré)organise – comme elle le peut. Avec une vision pessimiste d’un monde qui se meurt, « on » nous pousse peu à peu dans une existence quasi schizophrénique : entre ce que nous faisons au quotidien (nos actions), ce que nous aimerions faire (nos envies), ce que nous devrions faire (les injonctions) et ce que nous pourrions faire (nos capacités).

Plutôt que de perdre « les sens », à nous de trouver individuellement un peu d’équilibre dans nos postures, à la maison, au travail, au quotidien, et collectivement aussi, au delà des clivages qui rongent petit à petit ces espaces d’humanités où les interactions sociales sont à vivre, aussi, comme des forces créatrices…

Faire de ces de 8 milliards, un capital solide pour investir les champs du vivre ensemble et du faire ensemble par exemple ?

Et pour essaimer un peu plus à partir de ce capital, les associations, tout simplement comme une évidence ?

Un papillon polinisateur

Forcément , il est cooportuniste de revenir à une plus petite échelle en rappelant que la vie associative permet d’investir à taille humaine dans ces nombreux champs des possibles.

Une façon assez simple de (re)mettre une petite pièce dans la machine – ou d’humain dans nos pratiques et repenser ainsi une relation parfois trop fonctionnelle au monde ? In fine, de (ré)parer le monde de ses plus belles et frêles couleurs? Années après années, qu’elles soient toutes pleines de #cooportunité, d’#engagement et de #confiance ?

Daniel RENAMBATZ

Que ferions-nous de notre temps libre si il n’y avait pas de bénévolat ?

Je sens que ça fait sourire et c’est bien normal !

Du temps libre ? Mais voyons : on en manque cruellement.

Alors si nous en récupérions, nous pourrions tout simplement faire certaines choses que nous ne pouvons pas faire par manque de temps ! Beaucoup de temps libre, d’ailleurs car le bénévolat, ça prend beaucoup de temps !
👉 Alors, commençons d’ailleurs par rappeler un petit principe : le bénévolat, ça prend le temps que l’on souhaite donner ✔

📑 Bon, du coup, nous irions par exemple faire du sport. Ou encore, profiter (avec vos enfants aussi, pourquoi pas) des activités culturelles mise en avant par exemple par notre belle ville. Faire de la randonnée ou du vélo avec d’autres personnes que nous ne connaissons pas. Faire de la chorale, de la photo, de la pétanque, de la plongée, du yoga, de la peinture, du dessin…

Qui propose bien souvent ces activités, à des tarifs plutôt attractifs – voire pas de tarif du tout ? Les associations sportives, culturelles, socio culturelles…

Alors que ferions-nous de notre temps libre si il n’y avait pas de bénévolat ? Car association = bénévolat, non ?!

Rappelons d’ailleurs, que certaines personnes ont du mal à trouver ce temps libre « pour sortir, ne serait ce qu’un peu, la tête de l’eau ». Une expression qui englobe tant de situations de détresses à des degrés divers, mais qui a le mérite de rappeler que profiter de son temps libre, de loisirs, de souffler… seul, seule ou en famille est parfois aussi un luxe !

👉 Et de nombreuses associations intervenant dans le social notamment interviennent aussi pour faciliter ou tout simplement permettre l’accès à ces personnes en difficultés, à différentes activités à faire, sur ce fameux temps libre (et donc de trouver des solutions pour trouver un peu de temps libre ou joindre l’utile à l’agréable) ! ✔

Bref, vous m’aurez compris si vous avez tout suivi : heureusement, le bénévolat est une composante intégrante de notre société, du vivre ensemble, du faire ensemble, du lien social quoi !

Alors, je le redis : que ferions-nous de notre temps libre si il n’y avait pas de bénévolat ?

📆 #JounéeMondialeBénévolat

Daniel RENAMBATZ
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#engagement #associations #bénévolat #solidatité #VivreEnsemble #FaireEnsemble

(Ré)parer le monde de ses plus belles et frêles couleurs !

Accepter et faire vivre cette diversité qui nous enrichit : vous, moi, il, elle, tu et le reste du monde.

Vivre ensemble la solidarité & l’entraide qui s’exprime au travers d’autant d’approches que le permet cette diversité. Ce sont autant de solutions, de façons de parler, d’écouter et de faire face, individuellement mais bel et bien ensemble…

Nourrir une fraternité présente au quotidien mais que l’on ne voit plus à ne plus écouter ce monde qui nous entoure. Voyez toutes ces interactions qui se veulent profondément humaines, respectueuses de ce que nous sommes toutes et tous… A l’image de ce que nous sommes et représentons : des individus au sein de collectifs voire d’un collectif unique à bien y repenser pour qui oserait le dire.

Profiter des rencontres, des échanges toujours aussi constructifs et constitutifs de ce que nous devenons au fil du temps ! Pour nourrir nos réflexions, comprendre, apprendre, s’adapter. Intégrer et inclure avec tout le respect qui se doit, en confiance – le chemin le plus long,  ne plus exclure par facilité – ce chemin le plus court.

Capitaliser sur cette multitude d’opportunités, notamment au travers de l’#engagement & de la #participation pour faire vivre le monde tel que nous souhaitons le partager. Autant de formes de coopération existantes et/ou à (ré)inventer, à vivre pleinement en « conscience » de l’autre.

Les urgences du moment, les impératifs de réponses immédiates, les peurs, l’incertitude, nous tirent lentement vers la voie du clivage, un glissement lent vers l’impossible réconciliation. Alors que tout aussi lentement, nous pouvons capitaliser sur tout ces éléments qui sous-tendent nos quotidiens, tellement ancrés dans nos modes de vies, tout ce qui fait tourner le monde que nous souhaitons faire tourner différemment. Alors casser la machine ou mettre de l’huile dans les rouages, améliorer la machine ou la remplacer… Et tout cela, peu importe la solution, demande pédagogie, temps… et #cooportunité !

Ne jamais baisser les bras pour continuer à (d)écrire ce monde qui nous ressemble et nous rassemble !

Daniel Renambatz

2022… avec le Contrat d’Engagement Républicain !

2022 est belle et bien lancée…

Et avec le Contrat d’Engagement Républicain, qui conditionne désormais l’obtention d’un agrément d’Etat, d’une subvention publique ou pour accueillir un jeune en service civique pour les associations et fondations, le message est fort :

Rendre l’aventure associative plus complexe, plus risquée et plus incertaine !

Une lecture inquiète de la situation, certes, mais la vigilance est de mise pour tout un secteur si essentiel pour la vie de la Cité.
  1. Plus complexe, au regard des « obligations » qu’il crée pour sa mise en œuvre et dont les contours restent encore flous.
  2. Plus risquée, au regard aussi des nouvelles responsabilités qui pèsent sur les « dirigeants associatifs ». Ou encore si l’on tient compte du pouvoir d’interprétation très large donné à l’administration, pour décider d’une sanction.
  3. Plus incertaine, car pourrait exposer un peu plus cette belle aventure justement à ce pouvoir d’interprétation – et au risque d’arbitraire qui pourrait en décourager plus d’un. Au-delà du fait qu’il pourrait tout simplement limiter, freiner voire stopper une aventure pour celles et ceux qui ne pourraient pas faire valoir leurs droits correctement, faute de temps, d’énergie, de conseil, ou tout simplement parce qu’il sera trop tard.
Bref, il semble déjà un peu loin cet esprit de la loi 1901 dont nous fêtions il y a peu le 120ieme anniversaire.

Comme exprimé par Le Mouvement associatif dans un communiqué de presse au début du mois : « Tant sur le principe que sur les modalités, il a fait part de ses inquiétudes quant aux risques induits pour la liberté d’action associative. Celle-ci est essentielle à notre démocratie et contribue à faire vivre les principes de la République, y compris dans sa dimension d’alerte, d’interpellation et de contestation ».

Un outil protecteur ?

Alors bien entendu, ce nouveau dispositif « est un outil protecteur qui garantit la liberté d’association et ne permettra d’entraver que les associations qui dévoient ce statut pour véhiculer une forme de séparatisme et pour s’organiser contre la République et ses valeurs » comme le précisait Madame Schiappa, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté en février 2021 lors d’un entretien publié par Michel Lulek sur Association Mode d’emploi.

Mais il donnera aussi les moyens à celles et ceux qui ne se poseraient pas trop de questions de limiter ce fait associatif qui s’apparenterait, à leurs yeux, peut-être un peu trop à un « contre-pouvoir », à un engagement politique au sens noble du terme bien loin de celui qui parfois court les plateaux TV et nos campagnes en ces temps indécis. Ou encore qui s’intéresserait d’un peu trop près à des sujets qui n’intéressent « pas grand monde ».

Défiance ou confiance, le difficile équilibre …

Bref, on a bien failli croire qu’il serait plus simple de motiver des bénévoles à prendre des responsabilités associatives. Il semble désormais nécessaire de se mobiliser encore et encore en faisant preuve de la plus grande vigilance a minima. Il y a certes beaucoup de « peut-être » et de conditionnel ici, mais aussi un contexte où certaines postures et positions dans le débat politique donnent à réfléchir.

Par Daniel RENAMBATZ

Vivre et construire ensemble au travail!

#QueteDeSens

En quête de sens au travail ? Prendre le mot « sens » sous l’angle  «direction» ! Une direction individuelle dans un monde où la dimension collective nous impacte toutes et tous au regard de toutes ces interactions sociales qui nous « définissent » ! Et puisque celles-ci nous définissent, (re)questionnons nous sur la façon dont nous construisons, vivons, nourrissons et entretenons ces interactions ! Tant dans nos vies personnelles que dans nos vies professionnelles. Dans ce cas précis, elles ont pris une place si importante au fil du temps qu’il est important de les relire à l’heure où nous avons toutes et tous vécu des moments plus ou moins compliqués à l’heure de la Covid-19 !

D’autant plus important que, en avançant dans nos vies, nous traversons de façon quasiment « schizophrène » et quotidienne, une époque où les enjeux sociétaux, les questions existentielles et humaines nous amènent à faire un écart si grand entre nos valeurs, nos idéaux, notre philosophie et ceux du collectif « travail » auquel nous contribuons d’une façon ou d’une autre, à notre échelon quel qu’il soit – même si parfois certaines personnes s’amusent à déconstruire la chaine de valeur qui leur permet de briller. Il fallait que je la place, c’est fait 😉!

Joindre idéalement les deux bouts d’un fil assez fragile plutôt que de l’étirer davantage à en user toute l’élasticité à force «d’épreuves», de contradictions et autres, et qu’il finisse par rompre un jour ou l’autre, avec les différentes formes d’expression qui pourront caractériser ce moment où une partie de notre vie s’écroule. Parce que justement le «fragile équilibre » qui fait sens pour nous vient de rompre ! Ce fragile équilibre représente cette tension permanente qui arbitre au quotidien la façon dont on vit et revit les événements, ou encore, dont on survit ou s’épanouit de jour en jour.

Ce point d’équilibre que l’on recherche constamment. 

Cette tension qui nous amène parfois à débrancher la prise de façon plus ou moins violente ou maîtrisée, parfois malgré nous, ou à nous électrocuter aussi. Mais aussi pour un certain nombre d’entre nous, et ça existe – mais s’exprime sûrement moins – à nous nourrir, nous alimenter pour vivre le monde à notre façon, et notamment cette vie professionnelle !

C’est là que je parlerais de #cooportunité!

Cet état d’esprit qui permet de voir le monde différemment, et surtout, de « (ré)enchanter ensemble une relation parfois trop fonctionnelle au monde ». Du bla-bla, mais j’aime cela « blablater » des choses absurdes – ou tout simplement simplistes ! D’une simplicité effarante, que de « remettre de l’humain au cœur de nos pratiques ». Je parle souvent de la « #Pausebénévole », d’ailleurs, ce biais détourné qui permet de (ré)apprendre l’autre…

Cooportunité = coopération + opportunité

Mais au final, quel est le but de cette opportunité de coopérer qu’il faut savoir saisir?
  1. Profiter de ces interactions nombreuses, où l’on peut apporter/recevoir, dans un premier temps, de l’#humain qui «semble» parfois cruellement manquer dans ce monde du travail. Chose qui se questionne aussi parfois puisque la crise que nous venons de traverser – gageons qu’elle soit presque derrière nous – nous a montré aussi que le manque d’interactions au travail (et ces visios à répétition) générait un manque de contacts… humains! J’insiste sur le « semble », car parfois l’agneau se cache dans les détails (celle là elle m’est venue comme ça et je ne la changerai pas car elle parle je pense 😉). Une petite parenthèse que j’ouvre et referme aussi sec «(Ré)apprendre l’autre », la #confiance à (re)construire, voilà !
  2. Et dans un second temps – j’allais perdre le fil de la phrase : apporter notre contribution au #changement que l’on souhaite. Car une fois revenus au plus petit dénominateur commun au sein d’une #organisation quelconque, retrouver une place dans l’organisation fonctionnelle, c’est aussi comprendre le rôle que l’on peut jouer, ou je préférerais dire « que l’on doit jouer » au travail, dans cette quête de sens, objet initial de cet article.

Car même si parfois (souvent ?), certaines personnes s’amusent à déconstruire la chaine de valeur qui leur permet de briller (et de deux !), il est admis, de fait, que nous faisons partie de la chaine de valeur… D’ailleurs, cette petite réflexion ne vaudrait -elle pas pour l’ensemble de notre société, mais nous en reparlerons dans les XX tomes que je n’écrirai jamais sur la question, le sujet étant trop vaste, et d’autre s’y étant déjà attelés – collectivement depuis des siècles !

Et donc?

Alors, dès lors que nous aurons (re)compris que nous faisons partie de la « chaîne de valeur », il est tant d’essayer de boucler une première boucle avec notre bout de fil, ou du moins de rapprocher au mieux les deux extrémités qu’elles pointent dans une même direction, dans le meilleur des cas, ou que cela puisse diminuer la tension et qu’elle soit à « voltage compatible » et relâcher la pression afin de rendre l’équilibre moins fragile, moins précaire et plus acceptable. Car, cette quête de sens au travail, passera toujours par ce subtil équilibre à penser tout au long de la vie pour panser au mieux ce qui nous fait défaut, en l’occurrence ce grand écart émotionnel que nous vivons régulièrement entre vie personnelle et vie professionnelle. Une situation que l’on retrouve sûrement quelque soit son statut professionnel, indépendant, salarié… Mais peut être me trompe -je !

  • Alors exprimons ensemble nos valeurs, nos idées!
  • Coconstruisons à notre humble niveau!
  • Soyons force de proposition pour qui pourra l’entendre!
  • Saisissons les occasions d’impulser ce changement!
  • Ayons confiance en nous et aux autres afin de redonner du sens à notre travail et à celui des autres…
ESSAYONS !

Nous participons toutes et tous à la mécanique monde ! Nous serons le changement !

Daniel Renambatz

UN BÉNÉVOLAT P(E)ACE MAKER ?!

Le mauvais de jeu de mots que j’ose car ma réponse est définitivement oui !

« Pacemaker » ?!

Prenons le temps d’y réfléchir : il stimule quand le « rythme cardiaque est trop faible ou s’interrompt, et envoie une impulsion électrique au cœur qui déclenche un battement cardiaque » ❤️.

À l’épicentre d’une société en proie au doute et se questionnant constamment sur ses « valeurs » : il ramène toujours et encore au plus petit dénominateur commun, l’humain, doté d’un cœur à stimuler sans cesse – ce que nous aura aussi appris cette crise que nous traversons. Socialement, il invite à la rencontre, à la fraternité et l’entraide, au partage et la solidarité. Par nature, Il associe à l’autre ! On parle bien de #vieassociative !

« Peace maker » ?!

Vecteur de « paix sociale », il participe du #contratsocial et de la recherche constante de l’équilibre dans les relations humaines, sociales, économiques – dans les interactions du quotidien ! Il rapproche les individus, et (re)connecte les uns les autres, réconcilie parfois et repose des bases communes en invitant à l’échange constant, à l’apprentissage de l’autre, au respect et à la confiance. Une façon de #VivreEnsemble nos différences et nos complémentarités dans un monde qui a parfois bien du mal à en prendre conscience, ou du moins à vivre avec. Il s’agit donc de vivre donc une (Reco)nnexion pour (ré)enchanter cette relation parfois trop fonctionnelle au monde et s’inscrire individuellement dans une dynamique collective de changement, au travers ici du bénévolat !

C’est la #cooportunité dont je parle régulièrement, c’est l’à venir, c’est vous, c’est moi, c’est NOUS !

Mais ne nous arrêtons pas là ! Menons un autre combat au quotidien !

« Bénévoler », c’est donc aussi apprendre au contact de l’autre, évoluer dans sa façon de voir (et de faire) les choses, débattre, échanger, participer et se (re)construire d’une certaine façon dans un cadre plutôt sécurisé qu’offre l’espace associatif !
De là, naissent depuis très longtemps, des pistes et des façons de penser le changement pour #ConstruireEnsemble et #FaireEnsemble. A l’échelle collective et associative, l’exercice pose en théorie un cadre bienveillant et sécurisant de respect des uns des autres, de confiance.

Mais individuellement, sortis de ces espaces, quid des écarts de « valeurs » possibles, ceux qui nourrissent un sentiment de schizophrénie avec lequel nous semblons devoir vivre au quotidien ? Nourrir ainsi sa réflexion et son engagement doit offrir ces billes pour agir à d’autres niveaux. (Re)transcrire ces combats dans tous les espaces de vie doit permettre de faire bouger des lignes. Mais cela doit tenir compte d’un cadre moins sécurisé, nécessitant de fait, une seconde réflexion, à savoir comment démultiplier ses combats et porter ses valeurs au quotidien dans un contexte autrement plus complexe, qui peut nous paraître parfois si hostile.

Ouvrir une nouvelle voie qui ne correspondrait pas à changer de travail mais repenser son travail, à son échelle, couplée à sa propre expertise professionnelle, avec une vision à long terme sans se « mettre en danger » pour induire un changement. Non pas au travers d’une confrontation que l’on perdra bien souvent si seul, mais avec une « stratégie » claire pour tenter de réduire par petit pas cet écart de valeurs au quotidien et enfin mélanger un peu de personnel et beaucoup de professionnel – ou l’inverse – avec toutes les vigilances que cela peut impliquer. En somme, une façon de ne pas de changer de travail mais de changer sa façon de travailler pour y redonner du sens, en cette période où la quête de sens au travail est un sujet des plus sensibles.

Le petit + étant de croire que ces combats personnels se croisent avec ceux de milliers d’autres engagés dans tout autant d’espaces, tantôt individuellement tantôt collectivement pour des causes diverses et variées. Il en va ainsi, la #PauseBénévole essaime de la sorte quoiqu’on en dise et il est de la responsabilité sociale des organisations associatives que de l’avoir à l’esprit dans leur façon d’accompagner le bénévolat !

Demain encore, notre rôle, sera a minima de participer au changement, à chacun de prendre le temps de penser le « comment » ! Il y aura toujours ces initiatives dont l’on entendra parler à grand renfort de communication, et puis il y aura toujours celles dont on n’entendra jamais parler. Pour autant, les changements systémiques que nous espérons seront ceux induits notamment par nos comportements, les changements de pratiques et les innovations socialement acceptables que nous aurons pu pousser. Tout ce que nous pourrons construire au fil de l’eau, pour changer peu à peu les maux par des mots écrits avec des lettres que nous aurons choisies et parapher ensemble un contrat social qui nous ressemble, et nous rassemble !

Vous me direz, nous sommes bien loin du bénévolat ! Je vous répondrai que non, nous sommes au cœur de l’engagement citoyen, et le bénévolat est bonne école !

Par Daniel RENAMBATZ, #copportuniste à ses heures !